mardi 9 novembre 2010

Livre de Karen Olness MD sur l'hypnose et l'hypnothérapie auprès d'enfants

Voici une référence en hypnothérapie et hypnose pour enfants. Il s’agit du livre de Karen Olness « Hypnosis and hypnotherapy with children » dont une quatrième édition sortira en mars 2011.

Les psychologues scolaires voulant se documenter sur l’utilisation de l’hypnose ou de l’hypnothérapie y trouveront réponses à leurs questions. Ils pourront ainsi faire une démarche de réflexion avant de décider s’ils veulent se former pour pratiquer l’hypnose dans le cadre de leur travail.

Pour ma part, je trouve cet ouvrage bien pratique, car il traite des sujets pertinents pour le psychologue scolaire. Au chapitre 3, on traite des normes d’hypnotisation pour enfants. Au chapitre 4, on décrit les corrélats à la réponse hypnotique chez les enfants. On y mentionne que les enfants répondent mieux que les adultes à l’hypnose, parce qu’ils n’ont pas l’anxiété de contrôle des adultes. On y mentionne d’autres facteurs de la réponse hypnotique chez certains enfants tels que leur imagination, leur capacité d’absorption dans le présent immédiat et leur ouverture à de nouvelles idées. On mentionne que leur réponse initiale positive à l’hypnose peut être sabotée par l’attitude négative d'adultes signifiants ou par des conceptions trompeuses de l’hypnose véhiculées par le cinéma, par exemple.

Au chapitre 5, on décrit des inductions hypnotiques pour enfants. Au chapitre 9, on traite de l’hypnothérapie pour les problèmes d’apprentissage ou au chapitre 15, de l’autohypnose prophylactique.

Je recommande donc ce livre aux psychologues, médecins, dentistes qui pratiquent l’hypnose auprès des enfants.

Livre de Karen Olness MD sur l'hypnose et l'hypnothérapie auprès d'enfants

Voici une référence en hypnothérapie et hypnose pour enfants. Il s’agit du livre de Karen Olness « Hypnosis and hypnotherapy with children » dont une quatrième édition sortira en mars 2011.

Les psychologues scolaires voulant se documenter sur l’utilisation de l’hypnose ou de l’hypnothérapie y trouveront réponses à leurs questions. Ils pourront ainsi faire une démarche de réflexion avant de décider s’ils veulent se former pour pratiquer l’hypnose dans le cadre de leur travail.

Pour ma part, je trouve cet ouvrage bien pratique, car il traite des sujets pertinents pour le psychologue scolaire. Au chapitre 3, on traite des normes d’hypnotisation pour enfants. Au chapitre 4, on décrit les corrélats à la réponse hypnotique chez les enfants. On y mentionne que les enfants répondent mieux que les adultes à l’hypnose, parce qu’ils n’ont pas l’anxiété de contrôle des adultes. On y mentionne d’autres facteurs de la réponse hypnotique chez certains enfants tels que leur imagination, leur capacité d’absorption dans le présent immédiat et leur ouverture à de nouvelles idées. On mentionne que leur réponse initiale positive à l’hypnose peut être sabotée par l’attitude négative d'adultes signifiants ou par des conceptions trompeuses de l’hypnose véhiculées par le cinéma, par exemple.

Au chapitre 5, on décrit des inductions hypnotiques pour enfants. Au chapitre 9, on traite de l’hypnothérapie pour les problèmes d’apprentissage ou au chapitre 15, de l’autohypnose prophylactique.

Je recommande donc ce livre aux psychologues, médecins, dentistes qui pratiquent l’hypnose auprès des enfants.

Livre de Karen Olness sur l'hypnose et l'hypnothérapie avec des enfants

Voici une référence en hypnothérapie et hypnose pour enfants. Il s’agit du livre de Karen Olness « Hypnosis and hypnotherapy with children » dont une quatrième édition sortira en mars 2011.

Les psychologues scolaires voulant se documenter sur l’utilisation de l’hypnose ou de l’hypnothérapie y trouveront réponses à leurs questions. Ils pourront ainsi faire une démarche de réflexion avant de décider s’ils veulent se former pour pratiquer l’hypnose dans le cadre de leur travail.

Pour ma part, je trouve cet ouvrage bien pratique, car il traite des sujets pertinents pour le psychologue scolaire. Au chapitre 3 on traite des normes d’hypnotisation pour enfants. Au chapitre 4, on décrit les corrélats à la réponse hypnotique chez les enfants. On y mentionne que les enfants répondent mieux que les adultes à l’hypnose, parce qu’il n’on pas l’anxiété de contrôle des adultes. On y mentionne d’autres facteurs de la réponse hypnotique chez certains enfants tels que leur imagination, leur capacité d’absorption dans le présent immédiat et leur ouverture à de nouvelles idées. On mentionne que leur réponse initiale positive à l’hypnose peut être sabotée par l’attitude des adultes signifiant ou par des conceptions négatives de l’hypnose véhiculées par le cinéma.

Au chapitre 5, on décrit des inductions hypnotiques pour enfants. Au chapitre 9, on traite de l’hypnothérapie pour les problèmes d’apprentissage ou au chapitre 15, de l’autohypnose prophylactique.

Je recommande donc ce livre aux psychologues, médecins ou dentistes qui pratiquent l’hypnose auprès des enfants.

Livre de Karen Olness sur l'hypnose et l'hypnothérapie avec des enfants

Voici une référence en hypnothérapie et hypnose pour enfants. Il s’agit du livre de Karen Olness « Hypnosis and hypnotherapy with children » dont une quatrième édition sortira en mars 2011.

Les psychologues scolaires voulant se documenter sur l’utilisation de l’hypnose ou de l’hypnothérapie y trouveront réponses à leurs questions. Ils pourront ainsi faire une démarche de réflexion avant de décider s’ils veulent se former pour pratiquer l’hypnose dans le cadre de leur travail.

Pour ma part, je trouve cet ouvrage bien pratique, car il traite des sujets pertinents pour le psychologue scolaire. Au chapitre 3 on traite des normes d’hypnotisation pour enfants. Au chapitre 4, on décrit les corrélats à la réponse hypnotique chez les enfants. On y mentionne que les enfants répondent mieux que les adultes à l’hypnose, parce qu’il n’on pas l’anxiété de contrôle des adultes. On y mentionne d’autres facteurs de la réponse hypnotique chez certains enfants tels que leur imagination, leur capacité d’absorption dans le présent immédiat et leur ouverture à de nouvelles idées. On mentionne que leur réponse initiale positive à l’hypnose peut être sabotée par l’attitude des adultes signifiant ou par des conceptions négatives de l’hypnose véhiculées par le cinéma.

Au chapitre 5, on décrit des inductions hypnotiques pour enfants. Au chapitre 9, on traite de l’hypnothérapie pour les problèmes d’apprentissage ou au chapitre 15, de l’autohypnose prophylactique.

Je recommande donc ce livre aux psychologues, médecins ou dentistes qui pratiquent l’hypnose auprès des enfants.

dimanche 3 octobre 2010

Une entrevue avec Sylvia Galipeau de La Presse

Voici le lien vers un article qui a paru dans le journal La Presse de vendredi passé le 1 octobre.  Il portait sur les inconvénients d'être parmi les plus jeunes de sa classe.  Sylvia Galipeau, qui m'a connu grâce à mon blogue et à la publicité que j'en fais sur les réseaux sociaux, m'a interviewé.  Et elle me cite sous le nom de "Denis Côté".  J'explique que les statistiques doivent être interprétées judicieusement.  Le seul bémol c'est qu'elle s'est trompée dans mon prénom. Mais il y aura surement un erratum de publié, je l'espère...


Vous pouvez aller lire l'article ici:


http://www.cyberpresse.ca/_purl/01-4328232

Une entrevue avec Sylvia Galipeau de La Presse

Voici le lien vers un article qui a paru dans le journal La Presse de vendredi passé le 1 octobre.  Il portait sur les inconvénients d'être parmi les plus jeunes de sa classe.  Sylvia Galipeau, qui m'a connu grâce à mon blogue et à la publicité que j'en fais sur les réseaux sociaux, m'a interviewé.  Et elle me cite sous le nom de "Denis Côté".  J'explique que les statistiques doivent être interprétées judicieusement.  Le seul bémol c'est qu'elle s'est trompée dans mon prénom. Mais il y aura surement un erratum de publié, je l'espère...


Vous pouvez aller lire l'article ici:


http://www.cyberpresse.ca/_purl/01-4328232

vendredi 1 octobre 2010

Comme je l'écris dans au moins un billet précédant, l’hypnose est une modalité d’intervention très pertinente dans le contexte de la psychologie scolaire. Certains psychologues scolaires ont utilisé cette méthode avec succès pendant toute leur carrière.

Depuis que je pratique l’hypnose pour certains suivis d'élèves, je me sens beaucoup plus utile aux jeunes et plus satisfait de mon travail.

Je vous invite donc à vous inscrire au 23ième congrès annuel de la Société Québécoise d’Hypnose qui se tiendra le samedi 20 novembre 2010. J’y ferai une présentation en après-midi qui a pour titre : « hypnose audio-assistée en contexte scolaire ».

Vous pouvez consulter le programme sur le site de la SQH à l’adresse suivante :

http://www.sqh.info/congres/congres2010.pdf


De plus, je suis disponible pour répondre à vos questions au sujet de l'hypnose, ne serais-ce que pour dissocier cet outil, validé scientifiquement, de l’image «spectacle facile» à la Mesmer.



Rémi Côté Ph.D., psychologue scolaire


http://twitter.com/psyscolaire
Comme je l'écris dans au moins un billet précédant, l’hypnose est une modalité d’intervention très pertinente dans le contexte de la psychologie scolaire. Certains psychologues scolaires ont utilisé cette méthode avec succès pendant toute leur carrière.

Depuis que je pratique l’hypnose pour certains suivis d'élèves, je me sens beaucoup plus utile aux jeunes et plus satisfait de mon travail.

Je vous invite donc à vous inscrire au 23ième congrès annuel de la Société Québécoise d’Hypnose qui se tiendra le samedi 20 novembre 2010. J’y ferai une présentation en après-midi qui a pour titre : « hypnose audio-assistée en contexte scolaire ».

Vous pouvez consulter le programme sur le site de la SQH à l’adresse suivante :

http://www.sqh.info/congres/congres2010.pdf


De plus, je suis disponible pour répondre à vos questions au sujet de l'hypnose, ne serais-ce que pour dissocier cet outil, validé scientifiquement, de l’image «spectacle facile» à la Mesmer.



Rémi Côté Ph.D., psychologue scolaire


http://twitter.com/psyscolaire

mercredi 22 septembre 2010

Mon entrevue dans le "Coup de Pouce" d'octobre

Un de mes articles écrit dans mon blogue en mai 2010 a intéressé la journaliste Nathalie Vallerand. Elle m’a interviewé par téléphone, puis a écrit son article dans la parution d’octobre de la revue « Coup de Pouce ». Il y a quelques jours, j’ai donc acheté le magazine pour voir comment mon interview sortait dans son article. J’étais très fier de pouvoir lire mon nom à deux reprises et de constater que l’essentiel de mon message est passé dans l’article. Nathalie Vallerand est une journaliste très gentille et très professionnelle dans son travail. Je vais laisser une copie de l’article à Paola et elle pourra vous le montrer. Il s’agit de la preuve qu’on peut être lu quand on écrit un blogue et qu’on peut passer des messages…

Pour mieux affronter les situations stressantes, cet article suggère de faire de l'exercice, de détourner son attention, de dédramatiser et de revoir nos attentes.

Référence :
>http://psyscolaire.blogspot.com/2010/05/comment-reconnaitre-le-stress-negatif.html

Mon entrevue dans le "Coup de Pouce" d'octobre

Un de mes articles écrit dans mon blogue en mai 2010 a intéressé la journaliste Nathalie Vallerand. Elle m’a interviewé par téléphone, puis a écrit son article dans la parution d’octobre de la revue « Coup de Pouce ». Il y a quelques jours, j’ai donc acheté le magazine pour voir comment mon interview sortait dans son article. J’étais très fier de pouvoir lire mon nom à deux reprises et de constater que l’essentiel de mon message est passé dans l’article. Nathalie Vallerand est une journaliste très gentille et très professionnelle dans son travail. Je vais laisser une copie de l’article à Paola et elle pourra vous le montrer. Il s’agit de la preuve qu’on peut être lu quand on écrit un blogue et qu’on peut passer des messages…

Pour mieux affronter les situations stressantes, cet article suggère de faire de l'exercice, de détourner son attention, de dédramatiser et de revoir nos attentes.

Référence :
>http://psyscolaire.blogspot.com/2010/05/comment-reconnaitre-le-stress-negatif.html

vendredi 27 août 2010

Bonne rentrée scolaire 2010-2011 à tous!

Saviez-vous que vous avez un ami psychologue scolaire?

Dans ce carnet scientifique "sans prétention" (http://psyscolaire.blogspot.com/ ), je diffuse des informations pertinentes en rapport avec la psychologie scolaire.

J’utilise également Twitter (http://twitter.com/psyscolaire) pour communiquer cette information.

Donc, je vous rappelle que je peux répondre à vos questions portant sur la psychologie scolaire, les services offerts par les psychologues, les techniques de relaxation par hypnose, etc.

Je collabore également avec des journalistes du journal "Metro" et du Magazine "Coup de pouce".

N'hésitez pas à me faire connaitre à vos amis!


Rémi Côté Ph.D. psychologue

Bonne rentrée scolaire 2010-2011 à tous!

Saviez-vous que vous avez un ami psychologue scolaire?

Dans ce carnet scientifique "sans prétention" (http://psyscolaire.blogspot.com/ ), je diffuse des informations pertinentes en rapport avec la psychologie scolaire.

J’utilise également Twitter (http://twitter.com/psyscolaire) pour communiquer cette information.

Donc, je vous rappelle que je peux répondre à vos questions portant sur la psychologie scolaire, les services offerts par les psychologues, les techniques de relaxation par hypnose, etc.

Je collabore également avec des journalistes du journal "Metro" et du Magazine "Coup de pouce".

N'hésitez pas à me faire connaitre à vos amis!


Rémi Côté Ph.D. psychologue

mardi 17 août 2010

PEPIT: un site didactitiel pour apprendre à l'aide d'activités interactives

PEPIT est un acronyme de :

Partenariat, écoute, proximité, intégration, transparence

C'est un site belge, vraiment très riche. C'est plus que des jeux, c'est vraiment une ressource qui met les technologies de l'information au service des apprentissages.

Allez donc visiter le site http://www.pepit.be/

jeudi 5 août 2010

L'autohypnose à l'école


Il est très profitable d’utiliser les méthodes d'induction hypnotique pour entraîner les élèves à relaxer dans le contexte scolaire et éducationnel. Comme la plupart des élèves utilisent des baladeurs pour écouter de la musique, ils sont très ouverts à utiliser des enregistrements vocaux numériques pour pratiquer l’autohypnose. Voici comment on peut procéder pour les initier à cette pratique très relaxante.

L’hypnose de spectacle n’est pas de l’hypnose

En priorité, il faut dissiper les malentendus. C’est-à-dire qu’il faut d’abords démystifier l'hypnose auprès des parents et élèves avec qui on travaille. Il faut, en outre, leur expliquer que l'hypnose de spectacle qu'ils connaissent de certains films ou programme télévisé, n’a rien à voir avec l’hypnose clinique et est beaucoup plus une démonstration de soumission à l’autorité que celle d’une véritable transe.

Définir les termes

Voici comment procéder par la suite pour introduire l'hypnose auprès des jeunes. Une définition de l’hypnose indique qu’il s’agit d’un état altéré ou modifié de la conscience. La transe est le terme employé pour désigner cet état. La transe est une forme de relaxation très profonde et très énergisante. On retrouve la transe dans la plupart des religions, dans la méditation ou la prière. Mais la transe hypnotique est spéciale car elle est induite à l’aide d’une méthodologie scientifique encadrée par des protocoles validés.

Pourquoi la transe

Cette relaxation de l’esprit est nécessaire aux élèves qui font face aux divers stress liés à l’apprentissage sous pression. Elle permet de nourrir la dimension émotionnelle nécessaire au maintien de la motivation, de la créativité.

Comment la transe

Nous pouvons nous relaxer, même sans le savoir, lors de nos activités quotidiennes. Par exemple, en prenant le bus, ou le train, on peut méditer en regardant le paysage. Mais cette forme de relaxation n’est souvent qu’une relaxation de surface car les problèmes du quotidien peuvent à tout moment ressurgir à la conscience et notre méditation peut rapidement se transformer en réflexion analytique. La transe hypnotique est beaucoup plus profonde parce que l’opérateur qui formule le libellé de l’hypnose redirige constamment le sujet vers un abandon de plus en plus total de toute forme de réflexion.

Validation scientifique

L’hypnose n’est pas le sommeil de toute la conscience, mais plutôt une méthode qui permet de diminuer l’activité de certains centres neuronaux. Aujourd’hui, la recherche à l’aide de l’imagerie fonctionnelle du cerveau, nous permet d’identifier les centres qui sont « endormis » par les inductions classiques de la transe.

Dans un article publié en 2005 et cité en référence, Egner, Jamieson et Gruzelier, démontrent que l’induction hypnotique « désengage » les centres nerveux qui contrôlent l’exécution des étapes de la résolution de problème. De cette façon, l’induction permet une relaxation très profonde de l'esprit conscient, « où il n’y a pas de préoccupation, de travail à effectuer ou de problème à résoudre ».

Pratique, pratique, pratique

Une fois cette explication donnée, il ne reste qu’à conditionner l’élève à l’écoute d’enregistrements numériques sur baladeur. On peut « modeler » ou « renforcer » l’utilisation du baladeur en écoutant, en présence de l’élève, des enregistrements numériques de séances d’hypnose. Après 12 à 15 minutes d’écoute, ils retournent graduellement vers l’éveil. On fait un retour sur le vécu. À ce moment, on peut relancer l’habitude d’écoute de l’élève en lui faisant prendre conscience des bienfaits de la relaxation guidée, enregistrée sur le baladeur. On discute également des moments propices à l’écoute qui se fera régulièrement avant la prochaine rencontre où nous pouvons modifier, en tout ou en partie, l’enregistrement numérique.

Référence :

Egner, T., Jamieson, G., Gruzelier, J. (2005). Hypnosis decouples cognitive control from conflict monitoring processes of the frontal lobe. NeuroImage, 27, 969-978.

L'autohypnose à l'école


Il est très profitable d’utiliser les méthodes d'induction hypnotique pour entraîner les élèves à relaxer dans le contexte scolaire et éducationnel. Comme la plupart des élèves utilisent des baladeurs pour écouter de la musique, ils sont très ouverts à utiliser des enregistrements vocaux numériques pour pratiquer l’autohypnose. Voici comment on peut procéder pour les initier à cette pratique très relaxante.

L’hypnose de spectacle n’est pas de l’hypnose

En priorité, il faut dissiper les malentendus. C’est-à-dire qu’il faut d’abords démystifier l'hypnose auprès des parents et élèves avec qui on travaille. Il faut, en outre, leur expliquer que l'hypnose de spectacle qu'ils connaissent de certains films ou programme télévisé, n’a rien à voir avec l’hypnose clinique et est beaucoup plus une démonstration de soumission à l’autorité que celle d’une véritable transe.

Définir les termes

Voici comment procéder par la suite pour introduire l'hypnose auprès des jeunes. Une définition de l’hypnose indique qu’il s’agit d’un état altéré ou modifié de la conscience. La transe est le terme employé pour désigner cet état. La transe est une forme de relaxation très profonde et très énergisante. On retrouve la transe dans la plupart des religions, dans la méditation ou la prière. Mais la transe hypnotique est spéciale car elle est induite à l’aide d’une méthodologie scientifique encadrée par des protocoles validés.

Pourquoi la transe

Cette relaxation de l’esprit est nécessaire aux élèves qui font face aux divers stress liés à l’apprentissage sous pression. Elle permet de nourrir la dimension émotionnelle nécessaire au maintien de la motivation, de la créativité.

Comment la transe

Nous pouvons nous relaxer, même sans le savoir, lors de nos activités quotidiennes. Par exemple, en prenant le bus, ou le train, on peut méditer en regardant le paysage. Mais cette forme de relaxation n’est souvent qu’une relaxation de surface car les problèmes du quotidien peuvent à tout moment ressurgir à la conscience et notre méditation peut rapidement se transformer en réflexion analytique. La transe hypnotique est beaucoup plus profonde parce que l’opérateur qui formule le libellé de l’hypnose redirige constamment le sujet vers un abandon de plus en plus total de toute forme de réflexion.

Validation scientifique

L’hypnose n’est pas le sommeil de toute la conscience, mais plutôt une méthode qui permet de diminuer l’activité de certains centres neuronaux. Aujourd’hui, la recherche à l’aide de l’imagerie fonctionnelle du cerveau, nous permet d’identifier les centres qui sont « endormis » par les inductions classiques de la transe.

Dans un article publié en 2005 et cité en référence, Egner, Jamieson et Gruzelier, démontrent que l’induction hypnotique « désengage » les centres nerveux qui contrôlent l’exécution des étapes de la résolution de problème. De cette façon, l’induction permet une relaxation très profonde de l'esprit conscient, « où il n’y a pas de préoccupation, de travail à effectuer ou de problème à résoudre ».

Pratique, pratique, pratique

Une fois cette explication donnée, il ne reste qu’à conditionner l’élève à l’écoute d’enregistrements numériques sur baladeur. On peut « modeler » ou « renforcer » l’utilisation du baladeur en écoutant, en présence de l’élève, des enregistrements numériques de séances d’hypnose. Après 12 à 15 minutes d’écoute, ils retournent graduellement vers l’éveil. On fait un retour sur le vécu. À ce moment, on peut relancer l’habitude d’écoute de l’élève en lui faisant prendre conscience des bienfaits de la relaxation guidée, enregistrée sur le baladeur. On discute également des moments propices à l’écoute qui se fera régulièrement avant la prochaine rencontre où nous pouvons modifier, en tout ou en partie, l’enregistrement numérique.

Référence :

Egner, T., Jamieson, G., Gruzelier, J. (2005). Hypnosis decouples cognitive control from conflict monitoring processes of the frontal lobe. NeuroImage, 27, 969-978.

mercredi 7 juillet 2010

L'auto-hypnose à l'aide d'un baladeur

Depuis quelques années, j'utilise les méthodes d'induction hypnotique pour entraîner les élèves à relaxer. La première étape est donc de démystifier l'hypnose auprès des parents et élèves avec qui je travaille. Il faut, en outre, que je leur explique que l'hypnose de spectacle qu'ils connaissent de certains films ou programme télévisé, n’a rien à voir avec l’hypnose clinique et est beaucoup plus une démonstration de soumission à l’autorité que celle d’une transe. Voici donc comment je procède par la suite pour introduire mes sujets à l’hypnose.

D’abord, je définis les termes. Une dose régulière de relaxation profonde est nécessaire au maintien de l’équilibre émotionnel, au développement de la personnalité et de la créativité. Sans le savoir, nous relaxons tous naturellement lors de nos activités quotidiennes. La relaxation profonde, c’est pour les uns, le transport en commun (à titre de passager bien sur), pour d’autres la lecture ou l’écoute de la musique, pour une majorité, les quelques minutes de méditation hypnagogique qui précède le sommeil. Moi, je leur propose une méthode très efficace, validée scientifiquement par des centaines de recherches, depuis plusieurs décennies. Une méthode qui leur permettra de profiter de la transe, c’est à dire d’une grande relaxation, très facilement, très efficacement. Je souligne que l’hypnose n’est pas le sommeil de la conscience. Elle est plutôt selon Braid, l’auteur bicentenaire de cette appellation, un endormissement de certains centres neurologiques. Aujourd’hui, l’imagerie fonctionnelle du cerveau, nous permet d’identifier les centres qui sont « endormis » par les inductions classiques de la transe. En simplifiant, ils contrôlent l’exécution des étapes de la résolution de problème. L’induction hypnotique « désengage » ces centres nerveux et permet ainsi de façon mécanique, une relaxation très profonde, semblable à celle qui précède le sommeil ou qui nous accompagne lors de long transit monotone vers la maison après le travail.

Une fois cette explication donnée, il ne me reste qu’à conditionner mes clients à l’écoute d’enregistrements mp3 sur leur baladeur. J’utilise donc le modelage. Nous écoutons ensemble des enregistrements numériques de séance d’hypnose enregistrés au préalable. Lors de l’écoute, j’entre moi-même en état de transe relaxante. Je leur demande de m’imiter. Ils sont assis sur leur fauteuil, les yeux fermés, les muscles des jambes et des bras détendus. Ils reposent lourdement sur leur fauteuil, bien appuyés, enfoncés comme s’ils pesaient une tonne. Ils laissent aller toute forme de travail mental, toutes préoccupations. Ils se concentrent sur le moment présent, un moment de relaxation parfait. Je les accompagne dans ce voyage vers le « noncha land ». Après 12 à 15 minutes, on ressort graduellement vers l’éveil. On fait un retour sur le vécu. C’est à ce moment que je peux lancer ou renforcer l’habitude de l’écoute de la relaxation guidée, enregistrée sur le baladeur. On discute des moments propices à l’écoute qui se fera régulièrement avant la prochaine rencontre où nous pouvons modifier, en tout ou en partie, l’enregistrement numérique.

L'auto-hypnose à l'aide d'un baladeur

Depuis quelques années, j'utilise les méthodes d'induction hypnotique pour entraîner les élèves à relaxer. La première étape est donc de démystifier l'hypnose auprès des parents et élèves avec qui je travaille. Il faut, en outre, que je leur explique que l'hypnose de spectacle qu'ils connaissent de certains films ou programme télévisé, n’a rien à voir avec l’hypnose clinique et est beaucoup plus une démonstration de soumission à l’autorité que celle d’une transe. Voici donc comment je procède par la suite pour introduire mes sujets à l’hypnose.

D’abord, je définis les termes. Une dose régulière de relaxation profonde est nécessaire au maintien de l’équilibre émotionnel, au développement de la personnalité et de la créativité. Sans le savoir, nous relaxons tous naturellement lors de nos activités quotidiennes. La relaxation profonde, c’est pour les uns, le transport en commun (à titre de passager bien sur), pour d’autres la lecture ou l’écoute de la musique, pour une majorité, les quelques minutes de méditation hypnagogique qui précède le sommeil. Moi, je leur propose une méthode très efficace, validée scientifiquement par des centaines de recherches, depuis plusieurs décennies. Une méthode qui leur permettra de profiter de la transe, c’est à dire d’une grande relaxation, très facilement, très efficacement. Je souligne que l’hypnose n’est pas le sommeil de la conscience. Elle est plutôt selon Braid, l’auteur bicentenaire de cette appellation, un endormissement de certains centres neurologiques. Aujourd’hui, l’imagerie fonctionnelle du cerveau, nous permet d’identifier les centres qui sont « endormis » par les inductions classiques de la transe. En simplifiant, ils contrôlent l’exécution des étapes de la résolution de problème. L’induction hypnotique « désengage » ces centres nerveux et permet ainsi de façon mécanique, une relaxation très profonde, semblable à celle qui précède le sommeil ou qui nous accompagne lors de long transit monotone vers la maison après le travail.

Une fois cette explication donnée, il ne me reste qu’à conditionner mes clients à l’écoute d’enregistrements mp3 sur leur baladeur. J’utilise donc le modelage. Nous écoutons ensemble des enregistrements numériques de séance d’hypnose enregistrés au préalable. Lors de l’écoute, j’entre moi-même en état de transe relaxante. Je leur demande de m’imiter. Ils sont assis sur leur fauteuil, les yeux fermés, les muscles des jambes et des bras détendus. Ils reposent lourdement sur leur fauteuil, bien appuyés, enfoncés comme s’ils pesaient une tonne. Ils laissent aller toute forme de travail mental, toutes préoccupations. Ils se concentrent sur le moment présent, un moment de relaxation parfait. Je les accompagne dans ce voyage vers le « noncha land ». Après 12 à 15 minutes, on ressort graduellement vers l’éveil. On fait un retour sur le vécu. C’est à ce moment que je peux lancer ou renforcer l’habitude de l’écoute de la relaxation guidée, enregistrée sur le baladeur. On discute des moments propices à l’écoute qui se fera régulièrement avant la prochaine rencontre où nous pouvons modifier, en tout ou en partie, l’enregistrement numérique.

mercredi 26 mai 2010

Comment reconnaître le stress négatif et quelles stratégies utiliser pour aider notre enfant à s’y adapter?

Essentiellement, le stress négatif implique une détresse, une perception de perte de contrôle face à un danger imminent. Le stress induit une production d’hormones, soit l’adrénaline et le cortisol.

Dans un contexte évolutionniste où elle servait à mobiliser les énergies du corps pour fuir ou combattre, ces hormones étaient positives au sens où elle augmentait la probabilité de survie.

Dans un contexte scolaire où la réaction de stress est vécue de façon répétée, elle devient inadaptée et toxique. Les hormones du stress peuvent causer des problèmes de sommeil, des palpitations, de la transpiration excessive, des maux de ventre, la nausée, etc... La réaction de stress s’accompagne également de symptômes psychologiques comme les crise de pleurs, les accès de colère, une labilité émotionnelle, la verbalisation de peurs déraisonnables et catastrophiques, l’évitement non fonctionnel pouvant se traduire par le refus d’aller à l’école, par exemple. Si ces symptômes persistent chez certains élèves plus vulnérables, on peut même diagnostiquer un trouble de l’anxiété.

Il va sans dire qu’une telle réaction est nuisible aux apprentissages. Il faut donc éliminer le stress toxique qui cause la méfiance, le sentiment d’infériorité, la honte, le doute et la peur.


Qu’est-ce qu’on peut faire ?

Dans un premier temps, il est bon de rappeler qu’il ne faut pas mettre de pression sur les enfants. L’école doit être un lieu d’apprentissage agréable, propice à l’exploration et la découverte de sources de savoirs. Idéalement, elle est un lieu d’épanouissement pour grandir et s’épanouir où l’élève expérimente un sentiment de maîtrise et de contrôle de son environnement. L’enfant doit y trouver les conditions pour y développer son autonomie, sa confiance en soi. Il doit y développer le sens de l’initiative et le goût du travail grâce à une motivation autodéterminée qui favorise les apprentissages. On doit lui faire prendre conscience de la source de sa motivation. Est-ce qu’il veut réussir pour lui ou pour faire plaisir à ses parents ou ses enseignants ou ses amis ?

Les parents joueront le rôle de modèles positifs pour leurs enfants. Comme modèle de confiance en soi, ils pourront mieux diriger l’enfant vers l’autonomie, l’estime de soi et l’aider à développer sa capacité à faire face aux difficultés.

Ensuite, il faut présenter à l’élève des stratégies d’adaptation qui permettront de mieux faire face au stress. Ainsi, l’alimentation équilibrée, l’exercice cardiovasculaire et les techniques de relaxation devront être utilisées pour gérer le stress.

On peut confronter le réalisme des perceptions que l’enfant a de la situation stressante. On peut identifier avec lui ses croyances irrationnelles et ses pensées catastrophiques. Le parent pourra modéliser des pensées plus raisonnables en y ajoutant une perspective à moyen ou long terme de façon à dédramatiser des situations qui ne représentent pas vraiment de « danger imminent ».

Dans certains cas on pourra même se poser la question, éminemment clinique : « Est-ce qu’il y a une obsession de la perfection, intolérance face à la critique, incapacité de supporter le regard scrutateur d’autrui sur soi ? » Dans certains cas, il faudra aller chercher l’aide d’un psychologue. Peu de parents savent que les commissions scolaires offrent gratuitement des services psychologiques, justement dans le but d’aider les enfants plus anxieux. À ce titre, je suis membre de la société québécoise d’hypnose et j’utilise donc cet outil clinique très puissant dans ma pratique pour aider les élèves anxieux à se relaxer et se détendre.


Références :

Les stades du développement psychosocial selon Erikson http://bit.ly/9Pqtkj

Recherche Google sur la théorie de l'autodétermination http://bit.ly/9KJADn

Recherche Google sur les types de stress http://bit.ly/bOxm7Q

Comment reconnaître le stress négatif et quelles stratégies utiliser pour aider notre enfant à s’y adapter?

Essentiellement, le stress négatif implique une détresse, une perception de perte de contrôle face à un danger imminent. Le stress induit une production d’hormones, soit l’adrénaline et le cortisol.

Dans un contexte évolutionniste où elle servait à mobiliser les énergies du corps pour fuir ou combattre, ces hormones étaient positives au sens où elle augmentait la probabilité de survie.

Dans un contexte scolaire où la réaction de stress est vécue de façon répétée, elle devient inadaptée et toxique. Les hormones du stress peuvent causer des problèmes de sommeil, des palpitations, de la transpiration excessive, des maux de ventre, la nausée, etc... La réaction de stress s’accompagne également de symptômes psychologiques comme les crise de pleurs, les accès de colère, une labilité émotionnelle, la verbalisation de peurs déraisonnables et catastrophiques, l’évitement non fonctionnel pouvant se traduire par le refus d’aller à l’école, par exemple. Si ces symptômes persistent chez certains élèves plus vulnérables, on peut même diagnostiquer un trouble de l’anxiété.

Il va sans dire qu’une telle réaction est nuisible aux apprentissages. Il faut donc éliminer le stress toxique qui cause la méfiance, le sentiment d’infériorité, la honte, le doute et la peur.


Qu’est-ce qu’on peut faire ?

Dans un premier temps, il est bon de rappeler qu’il ne faut pas mettre de pression sur les enfants. L’école doit être un lieu d’apprentissage agréable, propice à l’exploration et la découverte de sources de savoirs. Idéalement, elle est un lieu d’épanouissement pour grandir et s’épanouir où l’élève expérimente un sentiment de maîtrise et de contrôle de son environnement. L’enfant doit y trouver les conditions pour y développer son autonomie, sa confiance en soi. Il doit y développer le sens de l’initiative et le goût du travail grâce à une motivation autodéterminée qui favorise les apprentissages. On doit lui faire prendre conscience de la source de sa motivation. Est-ce qu’il veut réussir pour lui ou pour faire plaisir à ses parents ou ses enseignants ou ses amis ?

Les parents joueront le rôle de modèles positifs pour leurs enfants. Comme modèle de confiance en soi, ils pourront mieux diriger l’enfant vers l’autonomie, l’estime de soi et l’aider à développer sa capacité à faire face aux difficultés.

Ensuite, il faut présenter à l’élève des stratégies d’adaptation qui permettront de mieux faire face au stress. Ainsi, l’alimentation équilibrée, l’exercice cardiovasculaire et les techniques de relaxation devront être utilisées pour gérer le stress.

On peut confronter le réalisme des perceptions que l’enfant a de la situation stressante. On peut identifier avec lui ses croyances irrationnelles et ses pensées catastrophiques. Le parent pourra modéliser des pensées plus raisonnables en y ajoutant une perspective à moyen ou long terme de façon à dédramatiser des situations qui ne représentent pas vraiment de « danger imminent ».

Dans certains cas on pourra même se poser la question, éminemment clinique : « Est-ce qu’il y a une obsession de la perfection, intolérance face à la critique, incapacité de supporter le regard scrutateur d’autrui sur soi ? » Dans certains cas, il faudra aller chercher l’aide d’un psychologue. Peu de parents savent que les commissions scolaires offrent gratuitement des services psychologiques, justement dans le but d’aider les enfants plus anxieux. À ce titre, je suis membre de la société québécoise d’hypnose et j’utilise donc cet outil clinique très puissant dans ma pratique pour aider les élèves anxieux à se relaxer et se détendre.


Références :

Les stades du développement psychosocial selon Erikson http://bit.ly/9Pqtkj

Recherche Google sur la théorie de l'autodétermination http://bit.ly/9KJADn

Recherche Google sur les types de stress http://bit.ly/bOxm7Q

mercredi 12 mai 2010

Étudier sous le soleil

Voici un article de Véronique Leduc, journaliste au journal Métro. J'y ai donné mon opinion sur divers aspects de l'étude pendant l'été.

http://www.journalmetro.com/carrieres/article/524027--etudier-sous-le-soleil

Étudier sous le soleil

Voici un article de Véronique Leduc, journaliste au journal Métro. J'y ai donné mon opinion sur divers aspects de l'étude pendant l'été.

http://www.journalmetro.com/carrieres/article/524027--etudier-sous-le-soleil

mardi 11 mai 2010

Ma thèse dans Collection Canada




À nombre d'intéressés qui veulent lire ma thèse: http://bit.ly/bI451X

Il s'agit de la validation d'un modèle dynamique de la satisfaction au travail en tant que contrôle de l'équité. Une thèse plutôt méthodologique écrite au début des années 1990. Pour réaliser cette recherche, j'ai dû approfondir mes notions métrologiques...

L'illustration est un nuage des mots de ma thèse fait à l'aide de l'outil en ligne Wordle.

Ma thèse dans Collection Canada




À nombre d'intéressés qui veulent lire ma thèse: http://bit.ly/bI451X

Il s'agit de la validation d'un modèle dynamique de la satisfaction au travail en tant que contrôle de l'équité. Une thèse plutôt méthodologique écrite au début des années 1990. Pour réaliser cette recherche, j'ai dû approfondir mes notions métrologiques...

L'illustration est un nuage des mots de ma thèse fait à l'aide de l'outil en ligne Wordle.

mercredi 28 avril 2010

Validité discriminante des questionnaires comportementaux dans l'évaluation du TDAH

« Prenons l’exemple de Rémi… »

Dans le premier chapitre de l'ouvrage collectif « Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité », une vignette illustre bien la difficulté d’établir le diagnostic de trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Pour établir un diagnostic précis de TDAH, les psychologues doivent aller au-delà des symptômes apparents et les interpréter en s’appuyant sur leur solide formation professionnelle et une méthodologie scientifique rigoureuse. Dans la vignette, Rémi qui est un enfant de six ans dont les parents viennent de se séparer, pourrait présenter des comportements s’apparentant aux symptômes de TDAH. On démontre qu’utiliser un simple questionnaire comportemental (comme le Conners) pour diagnostiquer cet enfant serait un exercice périlleux, sur le plan de la validité scientifique.

En effet, une étude citée dans ce chapitre révèle qu’il n’y a pas de relation cliniquement significative entre les scores obtenus à ces questionnaires et le diagnostic obtenus à l’aide d’outils plus objectifs, comme des tests cognitifs évaluant les capacités d’attention soutenue, par exemple. Ce sont de tels tests, utilisés à la clinique des troubles de l'attention de l’hôpital Rivière des Prairies, qui permettent de départager les faux positifs, des vrais cas de TDAH.

C'est donc dire que le pouvoir prédictif des questionnaires comportementaux reste faible en raison de la subjectivité du jugement nécessaire pour y répondre. Pour que le diagnostic soit précis il faut s’assurer, selon ces auteurs, d’utiliser des tests plus objectifs et plus valides.

Référence :
Chevalier, N., M.C. Guay, A Achim, P. Lageix et H. Poissant (2006). Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité: Soigner, éduquer, surtout valoriser. Québec: Presses de l'Université du Québec.

Validité discriminante des questionnaires comportementaux dans l'évaluation du TDAH

« Prenons l’exemple de Rémi… »

Dans le premier chapitre de l'ouvrage collectif « Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité », une vignette illustre bien la difficulté d’établir le diagnostic de trouble déficitaire de l’attention (TDAH).

Pour établir un diagnostic précis de TDAH, les psychologues doivent aller au-delà des symptômes apparents et les interpréter en s’appuyant sur leur solide formation professionnelle et une méthodologie scientifique rigoureuse. Dans la vignette, Rémi qui est un enfant de six ans dont les parents viennent de se séparer, pourrait présenter des comportements s’apparentant aux symptômes de TDAH. On démontre qu’utiliser un simple questionnaire comportemental (comme le Conners) pour diagnostiquer cet enfant serait un exercice périlleux, sur le plan de la validité scientifique.

En effet, une étude citée dans ce chapitre révèle qu’il n’y a pas de relation cliniquement significative entre les scores obtenus à ces questionnaires et le diagnostic obtenus à l’aide d’outils plus objectifs, comme des tests cognitifs évaluant les capacités d’attention soutenue, par exemple. Ce sont de tels tests, utilisés à la clinique des troubles de l'attention de l’hôpital Rivière des Prairies, qui permettent de départager les faux positifs, des vrais cas de TDAH.

C'est donc dire que le pouvoir prédictif des questionnaires comportementaux reste faible en raison de la subjectivité du jugement nécessaire pour y répondre. Pour que le diagnostic soit précis il faut s’assurer, selon ces auteurs, d’utiliser des tests plus objectifs et plus valides.

Référence :
Chevalier, N., M.C. Guay, A Achim, P. Lageix et H. Poissant (2006). Trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité: Soigner, éduquer, surtout valoriser. Québec: Presses de l'Université du Québec.

lundi 26 avril 2010

Intelligence, and how to get it (2009)

À la page 61 de ce livre sur l'environnement et l'intelligence, Richard Nisbett explique comment le nombre d'élèves dans un classe peut influencer le développement de leur quotient intellectuel.

Intelligence, and how to get it (2009)

À la page 61 de ce livre sur l'environnement et l'intelligence, Richard Nisbett explique comment le nombre d'élèves dans un classe peut influencer le développement de leur quotient intellectuel.

mercredi 14 avril 2010

Le jumelage élève-ordinateur 1:1 augmente les résultats scolaires et la motivation

Les élèves qui utilisent un ordinateur pendant toutes les heures de cours réussisent mieux et sont plus motivés que les élèves des classes traditionnelles qui utilisent les technologies informatisées de façon sporadique.

Une série d'études publiées dans le "Journal of Technology, Learning and Assessment" démontrent que l'utilisation intensive de ces technologies augmente donc les résultats des élèves.

Lire l'article du JTLA :

http://escholarship.bc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1236&context=jtla

Le jumelage élève-ordinateur 1:1 augmente les résultats scolaires et la motivation

Les élèves qui utilisent un ordinateur pendant toutes les heures de cours réussisent mieux et sont plus motivés que les élèves des classes traditionnelles qui utilisent les technologies informatisées de façon sporadique.

Une série d'études publiées dans le "Journal of Technology, Learning and Assessment" démontrent que l'utilisation intensive de ces technologies augmente donc les résultats des élèves.

Lire l'article du JTLA :

http://escholarship.bc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1236&context=jtla

Les manuels numériques vidéoprojetables

Voici une innovation très intéressante qui commence à s’implanter dans les écoles.

Certains manuels scolaires et leurs pochettes existent en version numérique dite vidéoprojetable. Ils peuvent être projetés dans leur intégralité. Il s’agit d’outils qu’on peut facilement zoomer, cacher, surligner, qui facilitent et peuvent même appuyer les explications données en classe. Cette nouveauté technique fera sûrement son implantation graduelle dans les écoles.

http://www.nathan.fr/manuels-videoprojetables/

Les manuels numériques vidéoprojetables

Voici une innovation très intéressante qui commence à s’implanter dans les écoles.

Certains manuels scolaires et leurs pochettes existent en version numérique dite vidéoprojetable. Ils peuvent être projetés dans leur intégralité. Il s’agit d’outils qu’on peut facilement zoomer, cacher, surligner, qui facilitent et peuvent même appuyer les explications données en classe. Cette nouveauté technique fera sûrement son implantation graduelle dans les écoles.

http://www.nathan.fr/manuels-videoprojetables/

Quels sont les déterminants de la motivation scolaire?

Dans son livre « La motivation en contexte scolaire », Rolland Viau répond à cette question. La motivation est d’abord déterminée par la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à des études supérieures, par exemple. La motivation scolaire d’un élève est également déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires. Par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.

Comment la motivation influence-t-elle la performance scolaire ?

La motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il doit y avoir un passage à l’acte. L’élève doit s’engager dans sa tâche d’apprenant. Cet engagement se révèle lorsqu’un élève contourne les obstacles et fait montre de persévérance devant les difficultés inhérentes aux activités d’apprentissages. Par exemple, devant une incompréhension, il demandera des explications supplémentaires au professeur, ou à ses amis. Il n’abandonnera pas sans avoir essayé diverses stratégies de solution de problème.

Qu’est-ce qui détermine l’engagement à faire ce choix d’étudier ?

Comme pour tous les choix, le principal déterminant de ce choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie.


Voici comment je résume ce modèle :







http://tecfa.unige.ch/proj/learnett/groupe/groupe2/Ressources/Motivation_Viau.pdf


RÉFÉRENCE:

Quels sont les déterminants de la motivation scolaire?

Dans son livre « La motivation en contexte scolaire », Rolland Viau répond à cette question. La motivation est d’abord déterminée par la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à des études supérieures, par exemple. La motivation scolaire d’un élève est également déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires. Par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.

Comment la motivation influence-t-elle la performance scolaire ?

La motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il doit y avoir un passage à l’acte. L’élève doit s’engager dans sa tâche d’apprenant. Cet engagement se révèle lorsqu’un élève contourne les obstacles et fait montre de persévérance devant les difficultés inhérentes aux activités d’apprentissages. Par exemple, devant une incompréhension, il demandera des explications supplémentaires au professeur, ou à ses amis. Il n’abandonnera pas sans avoir essayé diverses stratégies de solution de problème.

Qu’est-ce qui détermine l’engagement à faire ce choix d’étudier ?

Comme pour tous les choix, le principal déterminant de ce choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie.


Voici comment je résume ce modèle :







http://tecfa.unige.ch/proj/learnett/groupe/groupe2/Ressources/Motivation_Viau.pdf


RÉFÉRENCE:

mercredi 31 mars 2010

Beau slam sur l'enseignement par Taylor Mali.

Il s'agit d'un beau slam de Taylor Mali. Ode sur la valeur du don de l'enseignement.

Voici ma traduction de certaines strophes :

« Qu’est-ce que je fais? Je peux faire travailler un élève comme il n’a jamais cru pouvoir le faire, je peux transformer un c+ en médaille d’or olympique. À un jeune, je peux dire avec conviction, ne me donne rien de moins que le maximum de ton potentiel. À un parent que j’appelle à l’heure du souper, je dis j’espère de ne pas vous déranger, je voulais juste vous dire à quel point votre fils est courageux. Il a apostrophé un grand brimeur de sa classe pour lui dire « laisse cet élève tranquille, moi aussi je pleure dès fois, pas toi? » Je fais voir aux parents de quoi leur enfant est capable. De leurs enfants, je fais des questionneurs, des critiques, des chercheurs. Je les fais épeler c’est merveilleux, M-E-R-V-E-I-L-L-E-U-X, pour qu’ils puissent écrire et réécrire ce mot pendant toute leur vie. »




>http://en.wikipedia.org/wiki/Taylor_Mali

Beau slam sur l'enseignement par Taylor Mali.

Il s'agit d'un beau slam de Taylor Mali. Ode sur la valeur du don de l'enseignement.

Voici ma traduction de certaines strophes :

« Qu’est-ce que je fais? Je peux faire travailler un élève comme il n’a jamais cru pouvoir le faire, je peux transformer un c+ en médaille d’or olympique. À un jeune, je peux dire avec conviction, ne me donne rien de moins que le maximum de ton potentiel. À un parent que j’appelle à l’heure du souper, je dis j’espère de ne pas vous déranger, je voulais juste vous dire à quel point votre fils est courageux. Il a apostrophé un grand brimeur de sa classe pour lui dire « laisse cet élève tranquille, moi aussi je pleure dès fois, pas toi? » Je fais voir aux parents de quoi leur enfant est capable. De leurs enfants, je fais des questionneurs, des critiques, des chercheurs. Je les fais épeler c’est merveilleux, M-E-R-V-E-I-L-L-E-U-X, pour qu’ils puissent écrire et réécrire ce mot pendant toute leur vie. »




>http://en.wikipedia.org/wiki/Taylor_Mali

jeudi 25 mars 2010

Vidéos intéressantes et spécialisées en psychologie sur "Healthy Place"

Il y a beaucoup de vidéos intéressantes et spécialisées en psychologie par "Healthy Place" offert sur lifestream.com.

Watch live streaming video from healthyplace at livestream.com

Vidéos intéressantes et spécialisées en psychologie sur "Healthy Place"

Il y a beaucoup de vidéos intéressantes et spécialisées en psychologie par "Healthy Place" offert sur lifestream.com.

Watch live streaming video from healthyplace at livestream.com

jeudi 11 février 2010

Les mécanismes de l'hypnose

Dans un livre portant sur les mécanismes de l’hypnose comme méthode de relaxation, des auteurs de différentes universités rapportent des recherches en neuroscience cognitive. Au chapitre 3, les travaux d’Egner et Raz m’ont particulièrement intéressés. Suite à l’induction d’une relaxation progressive intensifiée par des suggestions hypnotiques, les sujets les plus relaxés présentaient plus de difficultés dans des tâches de conflit cognitif. Dans ces tâches Stroop on demandait aux sujets de diriger volontairement leur attention sur la couleur de mots désignant d’autres couleurs. Comme ceux qui sont plus relaxes y performent moins bien, on en conclue que les suggestions induisent la relaxation en réduisant la connectivité entre le centre frontal de détection de conflit et les centres latéraux ayant des fonctions de contrôle (disruption of functional interaction between medial frontal conflict-monitoring and lateral frontal control functions in hypnosis).

Mon interprétation est que pour fonctionner, une séance de relaxation par hypnose doit donc nous amener, progressivement, de plus en plus, à ne nous concentrer que sur des acquis positivement centrés sur d’autres certitudes positives pour nous. La relaxation implique une immersion totale de la conscience dans un champ cognitif libre de tout conflit, de tout problème, de tout irritant possible.

Métaphoriquement, nous désembrayons le centre de traitement cognitif volontairement orienté vers les buts et la résolution de problème. C’est tout simplement cela qui produit la relaxation intense qui caractérise l’hypnose. Tout simplement… cela…




Références:

Egner, T. and Raz, A. Cognitive Control Processes and Hypnosis. (2007) In G. Jamieson (ed), Hypnosis and Conscious States: The Cognitive Neuroscience Perspective. London: Oxford University Press

http://sites.google.com/site/egnerlab/publications

Sheehan, P. W., Donovan, P., & MacLeod, C. M. (1988). Strategy manipulation
and the Stroop effect in hypnosis. J Abnorm Psychol, 97(4), 455-460.


http://www.arts.uwaterloo.ca/~cmacleod/Research/Articles/jap88.pdf

Voir ici d'autres exercices simples, en baladodiffusions gratuites, pour réduire le stress et l'anxiété: http://www.passeportsante.net/fr/audiovideobalado/Balado.aspx

Toujours sur passeportsanté.net, une des explications sur l'hypnose:

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=hypnotherapie_th

Les mécanismes de l'hypnose

Dans un livre portant sur les mécanismes de l’hypnose comme méthode de relaxation, des auteurs de différentes universités rapportent des recherches en neuroscience cognitive. Au chapitre 3, les travaux d’Egner et Raz m’ont particulièrement intéressés. Suite à l’induction d’une relaxation progressive intensifiée par des suggestions hypnotiques, les sujets les plus relaxés présentaient plus de difficultés dans des tâches de conflit cognitif. Dans ces tâches Stroop on demandait aux sujets de diriger volontairement leur attention sur la couleur de mots désignant d’autres couleurs. Comme ceux qui sont plus relaxes y performent moins bien, on en conclue que les suggestions induisent la relaxation en réduisant la connectivité entre le centre frontal de détection de conflit et les centres latéraux ayant des fonctions de contrôle (disruption of functional interaction between medial frontal conflict-monitoring and lateral frontal control functions in hypnosis).

Mon interprétation est que pour fonctionner, une séance de relaxation par hypnose doit donc nous amener, progressivement, de plus en plus, à ne nous concentrer que sur des acquis positivement centrés sur d’autres certitudes positives pour nous. La relaxation implique une immersion totale de la conscience dans un champ cognitif libre de tout conflit, de tout problème, de tout irritant possible.

Métaphoriquement, nous désembrayons le centre de traitement cognitif volontairement orienté vers les buts et la résolution de problème. C’est tout simplement cela qui produit la relaxation intense qui caractérise l’hypnose. Tout simplement… cela…




Références:

Egner, T. and Raz, A. Cognitive Control Processes and Hypnosis. (2007) In G. Jamieson (ed), Hypnosis and Conscious States: The Cognitive Neuroscience Perspective. London: Oxford University Press

http://sites.google.com/site/egnerlab/publications

Sheehan, P. W., Donovan, P., & MacLeod, C. M. (1988). Strategy manipulation
and the Stroop effect in hypnosis. J Abnorm Psychol, 97(4), 455-460.


http://www.arts.uwaterloo.ca/~cmacleod/Research/Articles/jap88.pdf

Voir ici d'autres exercices simples, en baladodiffusions gratuites, pour réduire le stress et l'anxiété: http://www.passeportsante.net/fr/audiovideobalado/Balado.aspx

Toujours sur passeportsanté.net, une des explications sur l'hypnose:

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=hypnotherapie_th

lundi 1 février 2010

Je vous propose une lecture concernant les faits saillants d’une enquête.

L’agence de la santé et des services sociaux de Montréal vient de publier les résultats de l’enquête sur le bien-être des jeunes montréalais, réalisée au printemps 2003.

Dans le rapport thématique no 2 portant sur la détresse psychologique des enfants et des adolescents montréalais on observe de la détresse psychologique chez environ 20% des élèves. Chez plusieurs de ces jeunes, on note l’absence de facteurs protecteurs fondamentaux tels que l’estime de soi positive, par exemple. Certains élèves font également état de contexte familial de violence physique ou verbale, ainsi que d’un milieu insécurisant sur le plan psychologique : « Effectivement, plusieurs disent être rejetés, laissés de côté, intimidés, harcelés ou violentés ».


Dans le rapport thématique no 3 portant sur la violence et les fréquentations amoureuses au secondaire, on apprend que 57% des jeunes ont ou ont déjà eu un chum ou une blonde dès le secondaires I et que cette proportion grimpe à 75% en secondaire 5.

La mauvaise nouvelle c’est qu’environ 25% des jeunes du deuxième cycle du secondaire rapportent de la violence avec le ou les partenaires amoureux qu’ils ont fréquentés au cours des 12 derniers mois. On observe de la violence psychologique comme des insultes et des contrôles des comportements de la blonde par le chum ou l’inverse. On note également de la violence physique comme pousser ou bousculer. Plus rarement apparaissent les contraintes physiques à caractère sexuel comme embrasser ou caresser de forces.

Je vous propose une lecture concernant les faits saillants d’une enquête.

L’agence de la santé et des services sociaux de Montréal vient de publier les résultats de l’enquête sur le bien-être des jeunes montréalais, réalisée au printemps 2003.

Dans le rapport thématique no 2 portant sur la détresse psychologique des enfants et des adolescents montréalais on observe de la détresse psychologique chez environ 20% des élèves. Chez plusieurs de ces jeunes, on note l’absence de facteurs protecteurs fondamentaux tels que l’estime de soi positive, par exemple. Certains élèves font également état de contexte familial de violence physique ou verbale, ainsi que d’un milieu insécurisant sur le plan psychologique : « Effectivement, plusieurs disent être rejetés, laissés de côté, intimidés, harcelés ou violentés ».


Dans le rapport thématique no 3 portant sur la violence et les fréquentations amoureuses au secondaire, on apprend que 57% des jeunes ont ou ont déjà eu un chum ou une blonde dès le secondaires I et que cette proportion grimpe à 75% en secondaire 5.

La mauvaise nouvelle c’est qu’environ 25% des jeunes du deuxième cycle du secondaire rapportent de la violence avec le ou les partenaires amoureux qu’ils ont fréquentés au cours des 12 derniers mois. On observe de la violence psychologique comme des insultes et des contrôles des comportements de la blonde par le chum ou l’inverse. On note également de la violence physique comme pousser ou bousculer. Plus rarement apparaissent les contraintes physiques à caractère sexuel comme embrasser ou caresser de forces.

mercredi 27 janvier 2010

FAMILLE FAMILY



FAMILLE FAMILY est un organisme de certification en Qualité Famille pour les hébergements touristiques et les restaurants.

Concrètement ce sont des hôtels, campings, chambres d’hôtes et restaurants qui se démènent pour mettre à disposition de leur très jeune clientèle tous les équipements nécessaires : chaise haute, lit bébé, baby-sitter, jeux, bavoir, menu équilibré, service rapide, etc.

Un label pour qui ?

Pour tous les établissements qui veulent être clairement identifiables!

Pour toutes les familles qui veulent voyager léger, mais avec du confort !

Où trouvez ces établissements ?

Sur le site http://www.famillefamily.com

Prochainement sur des applications mobiles et GPS

FAMILLE FAMILY



FAMILLE FAMILY est un organisme de certification en Qualité Famille pour les hébergements touristiques et les restaurants.

Concrètement ce sont des hôtels, campings, chambres d’hôtes et restaurants qui se démènent pour mettre à disposition de leur très jeune clientèle tous les équipements nécessaires : chaise haute, lit bébé, baby-sitter, jeux, bavoir, menu équilibré, service rapide, etc.

Un label pour qui ?

Pour tous les établissements qui veulent être clairement identifiables!

Pour toutes les familles qui veulent voyager léger, mais avec du confort !

Où trouvez ces établissements ?

Sur le site http://www.famillefamily.com

Prochainement sur des applications mobiles et GPS

mardi 26 janvier 2010

Excellents petits Guide-ressources pour favoriser la croissance des enfants du préscolaire



Sur le site web de l’Agence de la Santé publique du Canada, dans le volet « santé et sécurité », vous retrouverez d’excellents petits Guide-ressources pour favoriser la croissance des enfants du préscolaire, dans un contexte d’intervention « enfance-famille ». Les thèmes abordés sont l’attachement, l’attention, l’anxiété, l’agressivité et l’estime de soi.

Ces guides sont rédigés par une équipe de professionnels et seront utiles tant aux parents qu’aux cliniciens. On y propose des stratégies de prévention et de résolution de problème en fonction des thématiques abordées.


Référence :
http://www.phac-aspc.gc.ca/dca-dea/pubs/ffc-ief/index-fra.php

Excellents petits Guide-ressources pour favoriser la croissance des enfants du préscolaire



Sur le site web de l’Agence de la Santé publique du Canada, dans le volet « santé et sécurité », vous retrouverez d’excellents petits Guide-ressources pour favoriser la croissance des enfants du préscolaire, dans un contexte d’intervention « enfance-famille ». Les thèmes abordés sont l’attachement, l’attention, l’anxiété, l’agressivité et l’estime de soi.

Ces guides sont rédigés par une équipe de professionnels et seront utiles tant aux parents qu’aux cliniciens. On y propose des stratégies de prévention et de résolution de problème en fonction des thématiques abordées.


Référence :
http://www.phac-aspc.gc.ca/dca-dea/pubs/ffc-ief/index-fra.php

vendredi 22 janvier 2010

Le jumelage élève-ordinateur 1:1 augmente les résultats scolaires et la motivation

Les élèves qui utilisent un ordinateur pendant toutes les heures de cours réussisent mieux et sont plus motivés que les élèves des classes traditionnelles qui utilisent les technologies informatisées de façon sporadique.

Une série d'études publiées dans le "Journal of Technology, Learning and Assessment" démontrent que l'utilisation intensive de ces technologies augmente donc les résultats des élèves.

Lire l'article du JTLA :

http://escholarship.bc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1236&context=jtla

Le jumelage élève-ordinateur 1:1 augmente les résultats scolaires et la motivation

Les élèves qui utilisent un ordinateur pendant toutes les heures de cours réussisent mieux et sont plus motivés que les élèves des classes traditionnelles qui utilisent les technologies informatisées de façon sporadique.

Une série d'études publiées dans le "Journal of Technology, Learning and Assessment" démontrent que l'utilisation intensive de ces technologies augmente donc les résultats des élèves.

Lire l'article du JTLA :

http://escholarship.bc.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1236&context=jtla

jeudi 21 janvier 2010

Effets dévastateurs de la consommation de cannabis chez les adolescents


Dans des travaux de recherches récents auprès des adolescents, Gabrielle Gobbi, psychiatre et professeur agrégée au Département de psychiatrie de l’Université McGill, démontre que la consommation du cannabis (« pot », « marijuana » ) provoque une baisse de la sérotonine conduisant à un trouble de l’humeur comme la dépression. Elle observe également chez les consommateurs une augmentation « de la transmission de la norépinephrine conduisant à long terme à une plus grande susceptibilité au stress ».

Dans son étude, elle explique les mécanismes neurobiologiques à la base de l’influence du cannabis sur l’état de dépression et d’anxiété observés chez les adolescents. Le cerveau des adolescents est un cerveau en développement. De ce fait, il est donc plus vulnérable au cannabis que celui des adultes.

Il ne faut donc pas banaliser la consommation de cannabis qui a des effets dévastateurs et irréversibles sur les cerveaux des jeunes.


Références :

“Chronic exposure to cannabinoids during adolescence but not during adulthood
impairs emotional behaviour and monoaminergic neurotransmission” de
Francis Rodriguez Bambico, Nhu-Tram Nguyen, Noam Katz, Gabriella Gobbi

Publié dans la revue neurobiology of disease.


http://cusm.ca/newsroom/nouvelles/cannabis-et-adolescence-cocktail-nocif

http://assets.muhc.ca/audio/news/Dr-Gobby-cannabis-jan2010.mp3

Effets dévastateurs de la consommation de cannabis chez les adolescents


Dans des travaux de recherches récents auprès des adolescents, Gabrielle Gobbi, psychiatre et professeur agrégée au Département de psychiatrie de l’Université McGill, démontre que la consommation du cannabis (« pot », « marijuana » ) provoque une baisse de la sérotonine conduisant à un trouble de l’humeur comme la dépression. Elle observe également chez les consommateurs une augmentation « de la transmission de la norépinephrine conduisant à long terme à une plus grande susceptibilité au stress ».

Dans son étude, elle explique les mécanismes neurobiologiques à la base de l’influence du cannabis sur l’état de dépression et d’anxiété observés chez les adolescents. Le cerveau des adolescents est un cerveau en développement. De ce fait, il est donc plus vulnérable au cannabis que celui des adultes.

Il ne faut donc pas banaliser la consommation de cannabis qui a des effets dévastateurs et irréversibles sur les cerveaux des jeunes.


Références :

“Chronic exposure to cannabinoids during adolescence but not during adulthood
impairs emotional behaviour and monoaminergic neurotransmission” de
Francis Rodriguez Bambico, Nhu-Tram Nguyen, Noam Katz, Gabriella Gobbi

Publié dans la revue neurobiology of disease.


http://cusm.ca/newsroom/nouvelles/cannabis-et-adolescence-cocktail-nocif

http://assets.muhc.ca/audio/news/Dr-Gobby-cannabis-jan2010.mp3

jeudi 7 janvier 2010

"Comment réaliser ses objectifs" dans le journal Metro


Voici la synthèse d'une entrevue publiée récemment dans le "journal Metro" de Montréal:

Pour réaliser nos objectifs, il faut les compartimenter en petites étapes réalisables. Chaque réalisation permettra d'augmenter la motivation car elle sera vécue comme un succès. De plus, les apprentissages sont plus significatifs si on répartit le temps d’études en petites périodes.

L'activité physique est également un "must" pour réaliser d'autres objectifs. Elle stimule, entre autres par la production d'endorphine, l'activation du cerveau et augmentent la motivation.

Pour réaliser nos objectifs, il faut planifier leur réalisation, et cela de façon détaillée. On ne doit pas improviser. L'environnement, c'est-à-dire le lieu et le moment, doit être choisi avec jugement. Par exemple, il ne faut pas espérer se concentrer sur un travail si la télé est ouverte et que l'émission nous intéresse. On doit plutôt planifier un temps à la bibliothèque.

Enfin, il faut créer une habitude. Ce n’est qu’une fois la planification intégrée dans notre routine quotidienne, qu’on peut espérer atteindre nos buts. Et progresser, jour après jour, lentement mais sûrement.

Voir l'intégrale de l'article à l'adresse suivante:

http://www.journalmetro.com/carrieres/article/413925--sept-resolutions-pour-etudiants-re-partir-du-bon-pied

"Comment réaliser ses objectifs" dans le journal Metro


Voici la synthèse d'une entrevue publiée récemment dans le "journal Metro" de Montréal:

Pour réaliser nos objectifs, il faut les compartimenter en petites étapes réalisables. Chaque réalisation permettra d'augmenter la motivation car elle sera vécue comme un succès. De plus, les apprentissages sont plus significatifs si on répartit le temps d’études en petites périodes.

L'activité physique est également un "must" pour réaliser d'autres objectifs. Elle stimule, entre autres par la production d'endorphine, l'activation du cerveau et augmentent la motivation.

Pour réaliser nos objectifs, il faut planifier leur réalisation, et cela de façon détaillée. On ne doit pas improviser. L'environnement, c'est-à-dire le lieu et le moment, doit être choisi avec jugement. Par exemple, il ne faut pas espérer se concentrer sur un travail si la télé est ouverte et que l'émission nous intéresse. On doit plutôt planifier un temps à la bibliothèque.

Enfin, il faut créer une habitude. Ce n’est qu’une fois la planification intégrée dans notre routine quotidienne, qu’on peut espérer atteindre nos buts. Et progresser, jour après jour, lentement mais sûrement.

Voir l'intégrale de l'article à l'adresse suivante:

http://www.journalmetro.com/carrieres/article/413925--sept-resolutions-pour-etudiants-re-partir-du-bon-pied

lundi 4 janvier 2010

Quels sont les déterminants de la motivation scolaire ?

Dans son livre « La motivation en contexte scolaire », Rolland Viau répond à cette question. La motivation est d’abord déterminée par la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à des études supérieures, par exemple. La motivation scolaire d’un élève est également déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires. Par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.

Comment la motivation influence-t-elle la performance scolaire ?

La motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il doit y avoir un passage à l’acte. L’élève doit s’engager dans sa tâche d’apprenant. Cet engagement se révèle lorsqu’un élève contourne les obstacles et fait montre de persévérance devant les difficultés inhérentes aux activités d’apprentissages. Par exemple, devant une incompréhension, il demandera des explications supplémentaires au professeur, ou à ses amis. Il n’abandonnera pas sans avoir essayé diverses stratégies de solution de problème.

Qu’est-ce qui détermine l’engagement à faire ce choix d’étudier ?

Comme pour tous les choix, le principal déterminant de ce choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie.


Voici comment je résume ce modèle :







http://tecfa.unige.ch/proj/learnett/groupe/groupe2/Ressources/Motivation_Viau.pdf


RÉFÉRENCE:

Quels sont les déterminants de la motivation scolaire ?

Dans son livre « La motivation en contexte scolaire », Rolland Viau répond à cette question. La motivation est d’abord déterminée par la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à des études supérieures, par exemple. La motivation scolaire d’un élève est également déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires. Par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.

Comment la motivation influence-t-elle la performance scolaire ?

La motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il doit y avoir un passage à l’acte. L’élève doit s’engager dans sa tâche d’apprenant. Cet engagement se révèle lorsqu’un élève contourne les obstacles et fait montre de persévérance devant les difficultés inhérentes aux activités d’apprentissages. Par exemple, devant une incompréhension, il demandera des explications supplémentaires au professeur, ou à ses amis. Il n’abandonnera pas sans avoir essayé diverses stratégies de solution de problème.

Qu’est-ce qui détermine l’engagement à faire ce choix d’étudier ?

Comme pour tous les choix, le principal déterminant de ce choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie.


Voici comment je résume ce modèle :







http://tecfa.unige.ch/proj/learnett/groupe/groupe2/Ressources/Motivation_Viau.pdf


RÉFÉRENCE: