jeudi 11 février 2010

Les mécanismes de l'hypnose

Dans un livre portant sur les mécanismes de l’hypnose comme méthode de relaxation, des auteurs de différentes universités rapportent des recherches en neuroscience cognitive. Au chapitre 3, les travaux d’Egner et Raz m’ont particulièrement intéressés. Suite à l’induction d’une relaxation progressive intensifiée par des suggestions hypnotiques, les sujets les plus relaxés présentaient plus de difficultés dans des tâches de conflit cognitif. Dans ces tâches Stroop on demandait aux sujets de diriger volontairement leur attention sur la couleur de mots désignant d’autres couleurs. Comme ceux qui sont plus relaxes y performent moins bien, on en conclue que les suggestions induisent la relaxation en réduisant la connectivité entre le centre frontal de détection de conflit et les centres latéraux ayant des fonctions de contrôle (disruption of functional interaction between medial frontal conflict-monitoring and lateral frontal control functions in hypnosis).

Mon interprétation est que pour fonctionner, une séance de relaxation par hypnose doit donc nous amener, progressivement, de plus en plus, à ne nous concentrer que sur des acquis positivement centrés sur d’autres certitudes positives pour nous. La relaxation implique une immersion totale de la conscience dans un champ cognitif libre de tout conflit, de tout problème, de tout irritant possible.

Métaphoriquement, nous désembrayons le centre de traitement cognitif volontairement orienté vers les buts et la résolution de problème. C’est tout simplement cela qui produit la relaxation intense qui caractérise l’hypnose. Tout simplement… cela…




Références:

Egner, T. and Raz, A. Cognitive Control Processes and Hypnosis. (2007) In G. Jamieson (ed), Hypnosis and Conscious States: The Cognitive Neuroscience Perspective. London: Oxford University Press

http://sites.google.com/site/egnerlab/publications

Sheehan, P. W., Donovan, P., & MacLeod, C. M. (1988). Strategy manipulation
and the Stroop effect in hypnosis. J Abnorm Psychol, 97(4), 455-460.


http://www.arts.uwaterloo.ca/~cmacleod/Research/Articles/jap88.pdf

Voir ici d'autres exercices simples, en baladodiffusions gratuites, pour réduire le stress et l'anxiété: http://www.passeportsante.net/fr/audiovideobalado/Balado.aspx

Toujours sur passeportsanté.net, une des explications sur l'hypnose:

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=hypnotherapie_th

Les mécanismes de l'hypnose

Dans un livre portant sur les mécanismes de l’hypnose comme méthode de relaxation, des auteurs de différentes universités rapportent des recherches en neuroscience cognitive. Au chapitre 3, les travaux d’Egner et Raz m’ont particulièrement intéressés. Suite à l’induction d’une relaxation progressive intensifiée par des suggestions hypnotiques, les sujets les plus relaxés présentaient plus de difficultés dans des tâches de conflit cognitif. Dans ces tâches Stroop on demandait aux sujets de diriger volontairement leur attention sur la couleur de mots désignant d’autres couleurs. Comme ceux qui sont plus relaxes y performent moins bien, on en conclue que les suggestions induisent la relaxation en réduisant la connectivité entre le centre frontal de détection de conflit et les centres latéraux ayant des fonctions de contrôle (disruption of functional interaction between medial frontal conflict-monitoring and lateral frontal control functions in hypnosis).

Mon interprétation est que pour fonctionner, une séance de relaxation par hypnose doit donc nous amener, progressivement, de plus en plus, à ne nous concentrer que sur des acquis positivement centrés sur d’autres certitudes positives pour nous. La relaxation implique une immersion totale de la conscience dans un champ cognitif libre de tout conflit, de tout problème, de tout irritant possible.

Métaphoriquement, nous désembrayons le centre de traitement cognitif volontairement orienté vers les buts et la résolution de problème. C’est tout simplement cela qui produit la relaxation intense qui caractérise l’hypnose. Tout simplement… cela…




Références:

Egner, T. and Raz, A. Cognitive Control Processes and Hypnosis. (2007) In G. Jamieson (ed), Hypnosis and Conscious States: The Cognitive Neuroscience Perspective. London: Oxford University Press

http://sites.google.com/site/egnerlab/publications

Sheehan, P. W., Donovan, P., & MacLeod, C. M. (1988). Strategy manipulation
and the Stroop effect in hypnosis. J Abnorm Psychol, 97(4), 455-460.


http://www.arts.uwaterloo.ca/~cmacleod/Research/Articles/jap88.pdf

Voir ici d'autres exercices simples, en baladodiffusions gratuites, pour réduire le stress et l'anxiété: http://www.passeportsante.net/fr/audiovideobalado/Balado.aspx

Toujours sur passeportsanté.net, une des explications sur l'hypnose:

http://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=hypnotherapie_th

lundi 1 février 2010

Je vous propose une lecture concernant les faits saillants d’une enquête.

L’agence de la santé et des services sociaux de Montréal vient de publier les résultats de l’enquête sur le bien-être des jeunes montréalais, réalisée au printemps 2003.

Dans le rapport thématique no 2 portant sur la détresse psychologique des enfants et des adolescents montréalais on observe de la détresse psychologique chez environ 20% des élèves. Chez plusieurs de ces jeunes, on note l’absence de facteurs protecteurs fondamentaux tels que l’estime de soi positive, par exemple. Certains élèves font également état de contexte familial de violence physique ou verbale, ainsi que d’un milieu insécurisant sur le plan psychologique : « Effectivement, plusieurs disent être rejetés, laissés de côté, intimidés, harcelés ou violentés ».


Dans le rapport thématique no 3 portant sur la violence et les fréquentations amoureuses au secondaire, on apprend que 57% des jeunes ont ou ont déjà eu un chum ou une blonde dès le secondaires I et que cette proportion grimpe à 75% en secondaire 5.

La mauvaise nouvelle c’est qu’environ 25% des jeunes du deuxième cycle du secondaire rapportent de la violence avec le ou les partenaires amoureux qu’ils ont fréquentés au cours des 12 derniers mois. On observe de la violence psychologique comme des insultes et des contrôles des comportements de la blonde par le chum ou l’inverse. On note également de la violence physique comme pousser ou bousculer. Plus rarement apparaissent les contraintes physiques à caractère sexuel comme embrasser ou caresser de forces.

Je vous propose une lecture concernant les faits saillants d’une enquête.

L’agence de la santé et des services sociaux de Montréal vient de publier les résultats de l’enquête sur le bien-être des jeunes montréalais, réalisée au printemps 2003.

Dans le rapport thématique no 2 portant sur la détresse psychologique des enfants et des adolescents montréalais on observe de la détresse psychologique chez environ 20% des élèves. Chez plusieurs de ces jeunes, on note l’absence de facteurs protecteurs fondamentaux tels que l’estime de soi positive, par exemple. Certains élèves font également état de contexte familial de violence physique ou verbale, ainsi que d’un milieu insécurisant sur le plan psychologique : « Effectivement, plusieurs disent être rejetés, laissés de côté, intimidés, harcelés ou violentés ».


Dans le rapport thématique no 3 portant sur la violence et les fréquentations amoureuses au secondaire, on apprend que 57% des jeunes ont ou ont déjà eu un chum ou une blonde dès le secondaires I et que cette proportion grimpe à 75% en secondaire 5.

La mauvaise nouvelle c’est qu’environ 25% des jeunes du deuxième cycle du secondaire rapportent de la violence avec le ou les partenaires amoureux qu’ils ont fréquentés au cours des 12 derniers mois. On observe de la violence psychologique comme des insultes et des contrôles des comportements de la blonde par le chum ou l’inverse. On note également de la violence physique comme pousser ou bousculer. Plus rarement apparaissent les contraintes physiques à caractère sexuel comme embrasser ou caresser de forces.