mercredi 7 juillet 2010

L'auto-hypnose à l'aide d'un baladeur

Depuis quelques années, j'utilise les méthodes d'induction hypnotique pour entraîner les élèves à relaxer. La première étape est donc de démystifier l'hypnose auprès des parents et élèves avec qui je travaille. Il faut, en outre, que je leur explique que l'hypnose de spectacle qu'ils connaissent de certains films ou programme télévisé, n’a rien à voir avec l’hypnose clinique et est beaucoup plus une démonstration de soumission à l’autorité que celle d’une transe. Voici donc comment je procède par la suite pour introduire mes sujets à l’hypnose.

D’abord, je définis les termes. Une dose régulière de relaxation profonde est nécessaire au maintien de l’équilibre émotionnel, au développement de la personnalité et de la créativité. Sans le savoir, nous relaxons tous naturellement lors de nos activités quotidiennes. La relaxation profonde, c’est pour les uns, le transport en commun (à titre de passager bien sur), pour d’autres la lecture ou l’écoute de la musique, pour une majorité, les quelques minutes de méditation hypnagogique qui précède le sommeil. Moi, je leur propose une méthode très efficace, validée scientifiquement par des centaines de recherches, depuis plusieurs décennies. Une méthode qui leur permettra de profiter de la transe, c’est à dire d’une grande relaxation, très facilement, très efficacement. Je souligne que l’hypnose n’est pas le sommeil de la conscience. Elle est plutôt selon Braid, l’auteur bicentenaire de cette appellation, un endormissement de certains centres neurologiques. Aujourd’hui, l’imagerie fonctionnelle du cerveau, nous permet d’identifier les centres qui sont « endormis » par les inductions classiques de la transe. En simplifiant, ils contrôlent l’exécution des étapes de la résolution de problème. L’induction hypnotique « désengage » ces centres nerveux et permet ainsi de façon mécanique, une relaxation très profonde, semblable à celle qui précède le sommeil ou qui nous accompagne lors de long transit monotone vers la maison après le travail.

Une fois cette explication donnée, il ne me reste qu’à conditionner mes clients à l’écoute d’enregistrements mp3 sur leur baladeur. J’utilise donc le modelage. Nous écoutons ensemble des enregistrements numériques de séance d’hypnose enregistrés au préalable. Lors de l’écoute, j’entre moi-même en état de transe relaxante. Je leur demande de m’imiter. Ils sont assis sur leur fauteuil, les yeux fermés, les muscles des jambes et des bras détendus. Ils reposent lourdement sur leur fauteuil, bien appuyés, enfoncés comme s’ils pesaient une tonne. Ils laissent aller toute forme de travail mental, toutes préoccupations. Ils se concentrent sur le moment présent, un moment de relaxation parfait. Je les accompagne dans ce voyage vers le « noncha land ». Après 12 à 15 minutes, on ressort graduellement vers l’éveil. On fait un retour sur le vécu. C’est à ce moment que je peux lancer ou renforcer l’habitude de l’écoute de la relaxation guidée, enregistrée sur le baladeur. On discute des moments propices à l’écoute qui se fera régulièrement avant la prochaine rencontre où nous pouvons modifier, en tout ou en partie, l’enregistrement numérique.

L'auto-hypnose à l'aide d'un baladeur

Depuis quelques années, j'utilise les méthodes d'induction hypnotique pour entraîner les élèves à relaxer. La première étape est donc de démystifier l'hypnose auprès des parents et élèves avec qui je travaille. Il faut, en outre, que je leur explique que l'hypnose de spectacle qu'ils connaissent de certains films ou programme télévisé, n’a rien à voir avec l’hypnose clinique et est beaucoup plus une démonstration de soumission à l’autorité que celle d’une transe. Voici donc comment je procède par la suite pour introduire mes sujets à l’hypnose.

D’abord, je définis les termes. Une dose régulière de relaxation profonde est nécessaire au maintien de l’équilibre émotionnel, au développement de la personnalité et de la créativité. Sans le savoir, nous relaxons tous naturellement lors de nos activités quotidiennes. La relaxation profonde, c’est pour les uns, le transport en commun (à titre de passager bien sur), pour d’autres la lecture ou l’écoute de la musique, pour une majorité, les quelques minutes de méditation hypnagogique qui précède le sommeil. Moi, je leur propose une méthode très efficace, validée scientifiquement par des centaines de recherches, depuis plusieurs décennies. Une méthode qui leur permettra de profiter de la transe, c’est à dire d’une grande relaxation, très facilement, très efficacement. Je souligne que l’hypnose n’est pas le sommeil de la conscience. Elle est plutôt selon Braid, l’auteur bicentenaire de cette appellation, un endormissement de certains centres neurologiques. Aujourd’hui, l’imagerie fonctionnelle du cerveau, nous permet d’identifier les centres qui sont « endormis » par les inductions classiques de la transe. En simplifiant, ils contrôlent l’exécution des étapes de la résolution de problème. L’induction hypnotique « désengage » ces centres nerveux et permet ainsi de façon mécanique, une relaxation très profonde, semblable à celle qui précède le sommeil ou qui nous accompagne lors de long transit monotone vers la maison après le travail.

Une fois cette explication donnée, il ne me reste qu’à conditionner mes clients à l’écoute d’enregistrements mp3 sur leur baladeur. J’utilise donc le modelage. Nous écoutons ensemble des enregistrements numériques de séance d’hypnose enregistrés au préalable. Lors de l’écoute, j’entre moi-même en état de transe relaxante. Je leur demande de m’imiter. Ils sont assis sur leur fauteuil, les yeux fermés, les muscles des jambes et des bras détendus. Ils reposent lourdement sur leur fauteuil, bien appuyés, enfoncés comme s’ils pesaient une tonne. Ils laissent aller toute forme de travail mental, toutes préoccupations. Ils se concentrent sur le moment présent, un moment de relaxation parfait. Je les accompagne dans ce voyage vers le « noncha land ». Après 12 à 15 minutes, on ressort graduellement vers l’éveil. On fait un retour sur le vécu. C’est à ce moment que je peux lancer ou renforcer l’habitude de l’écoute de la relaxation guidée, enregistrée sur le baladeur. On discute des moments propices à l’écoute qui se fera régulièrement avant la prochaine rencontre où nous pouvons modifier, en tout ou en partie, l’enregistrement numérique.