samedi 19 octobre 2013

Votre enfant n'aime pas son prof - La Presse+

Votre enfant n'aime pas son prof - La Presse+:

L’année scolaire vient à peine de commencer et, déjà, votre enfant a une mauvaise opinion de son enseignant. Il affirme que son prof est sévère ou ennuyant. Doit-on s’inquiéter ?

Dans les premières semaines, la prudence s’impose. L’enseignant peut souffrir de la comparaison avec celui de l’année précédente, surtout s’il était très apprécié. De plus, certains profs ont parfois mauvaise réputation auprès des élèves, à tort ou à raison. Il vaut mieux attendre de voir ce qu’il en est réellement. Enfin, certains enseignants choisissent d’être plus stricts en début d’année pour asseoir leur autorité. Ils deviennent ensuite plus souples avec le temps.

« En général, les jeunes ont une grande capacité d’adaptation, souligne Rémi Côté, psychologue en milieu scolaire. Ils vont accepter de jouer le jeu, mais il faut leur laisser du temps pour s’adapter. »



vendredi 18 octobre 2013

Zoopédagogie

Découvrez le Tweet de @psyscolaire : https://twitter.com/psyscolaire/status/391210292065361920

jeudi 17 octobre 2013

Qu’est-ce que l’intimidation?

Es-tu conscient de ta bulle? Et celle de l’autre? Vois-tu les lignes territoriales que chacun revendique. Quand j’observe un élève pour évaluer son fonctionnement, je visualise sa bulle et j’apprécie si on la respecte ou non. J’analyse sa façon de transiger avec l’autre. Est-ce qu’il y a transgression? Les frontières du territoire sont-elles respectées? J’apprécie également s’il entretient de saines relations « diplomatiques » avec les tierces personnes. Un peu comme le ferais un analyste politique, j’inclus l’analyse des traités, des ententes, des pactes de non-agression, les propositions, les communiqués. Cette grille clinique m’aide à percevoir les compétences, les habiletés sociales. Elle m’aide à répondre à une première question, est-ce que l’individus transgresse ou respecte?

Voici également d’autres questions, des questions importantes, pour celui chez qui on soupçonne la faiblesse de succomber à la séduction de la violence.
Est-ce que tu sais où se situe la ligne à ne pas franchir? C’est la base pour éviter les conflits, tu dois connaître cette frontière.
Vois-tu la frontière entre la blague et le manque de respect? Te gardes-tu de ne la point franchir?
Fais-tu le partage de ce qui est drôle pour tout le monde et de la moquerie visant une victime isolée?
Poses-tu la question neutre visant une demande justifiée ou lui préfères-tu la remarque visant à blesser en mettant l’emphase sur une différence, face à une norme imposée?
Quelle est la différence entre un surnom amical donné avec consentement tacite du porteur et une insulte sifflée avec lâcheté, un camouflet camouflé par le regard détourné l’anonymat?
Sais-tu faire la différence?
Ou plutôt, de façon plus pertinente : « Sauras-tu faire la différence? »
Seras-tu capable de t’élever au-dessus de la rumeur malveillante des râleurs en mal de violence?
Je crois que oui. Si je t’écris ici, c’est que je sais que tu es pleinement conscient que la violence, tant au niveau des individus qu’à celui des nations, est porteuse de destruction et de nécrose. La violence nourrit les vautours et les charognards. Elle n’a pas d’autre utilité.