lundi 2 novembre 2009

Augmentation de l'activité du lobe préfrontal et pariétal après entraînement de la mémoire de travail

La mémoire de travail implique certaines composantes cognitives comme l’encodage, le contrôle de l’attention, le maintient de l’information et la résistance à l’interférence. C’est la mémoire de travail qui permet de traiter des informations en les gardant conscientes pour effectuer des opérations. Par exemple, pour faire une opération mentale d’arithmétique, c’est la mémoire de travail qui permet de garder un nombre en retenue pour faire une addition. En compréhension de texte, si on lit l’histoire d’un groupe de garçon, c’est la mémoire de travail qui permet de garder l’information « sœur de son ami » pour comprendre pourquoi une fille s’est jointe au groupe, et qui elle est, sans avoir à relire le début du paragraphe.

Des recherches ont démontré que la mémoire de travail peut s’améliorer avec un entraînement spécifique, comme des activités de compréhension de lecture. Olesen, Westerberg et Klingberg ont démontré que les changements induits par l’entraînement de la mémoire de travail sont associés à une augmentation de l’activité des circuits associatifs préfontaux et pariétaux. On sait que l’activité de ces régions est corrélée positivement avec la capacité en mémoire de travail.

Référence :

http://www.klingberglab.se/pub/IncreasedPrefrotalActivityWMtraining.pdf

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