Pour commencer, il faut évaluer la motivation des élèves et même des parents. Ensuite, il faut chercher des moyens pour augmenter la motivation de ces élèves. Il faut augmenter concrètement la perception de la valeur d’une activité d’apprentissage, soit son utilité dans la vie ou son instrumentalité en termes d’accès à une carrière visée, par exemple. Il faut également augmenter chez l’élève, le sentiment de compétence et d’efficacité à contrôler son rendement et ses performances dans les tâches scolaires
La motivation est d’abord déterminée par la perception. La motivation scolaire d’un élève est donc déterminée par sa perception de sa capacité à apprendre, de sa compétence, de son efficacité. On pourra l’aider, par exemple, si on le questionne sur ses attributions, il pourra identifier correctement à quoi ses succès et échecs sont dus et s’il en est responsable.
Mais la motivation à elle seule, ne suffit pas. Même très motivé pour réussir à progresser dans ses apprentissages, l’élève doit faire le choix d’étudier et d’apprendre. Il faut donc stimuler et éveiller l'élève pour qu’ils fasse ce « bon choix ». Il faut susciter un engagement à apprendre en le valorisant par des renforcements externes, mais surtout en l’exposant à une diversité de modèles de réussite et de projets « gagnants » de d’autres élèves. Comme pour tous les choix, le principal déterminant du choix d’étudier est la priorité qu’on lui donne dans notre vie, dans notre projet de vie. Il faut donc encourager l'élève à initier une réflexion sur son projet de vie et à en dégager des objectifs.