Carnet de psychologie scolaire: psychothérapie, métaphores, relaxation, hypnose, visualisation, motivation
Apparitions dans les médias
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mardi 29 janvier 2013
Pratique de l'hypnose clinique adaptée aux enfants
L'induction hypnotique adaptée à l'enfant
Techniques, stratégies et approches
Les enfants répondent à un grand nombre d'approches, de stratégies et de techniques d'induction hypnotique, chacune comptant d'innombrables variations. Toute méthode d'induction peut aussi être utilisée comme méthode d'approfondissement ou d'intensification de l'expérience hypnotique, et les méthodes peuvent être combinées dans à peu près n'importe quel ordre. Le choix d'une induction appropriée pour un enfant donné dépend des besoins et des préférences de l'enfant et de l'expérience et de la créativité du thérapeute. La réussite sera à coup sûr limitée si un thérapeute n'est compétent que dans l'utilisation et l'application d'une ou deux techniques pour enfants ou essaye d'utiliser des techniques adaptées aux adultes sans y apporter ou y intégrer les modifications qui pourraient s'avérer nécessaires pour un jeune patient. Tout professionnel de la santé qui entreprend d'utiliser des inductions hypnotiques avec des enfants doit tout d'abord disposer d'une connaissance considérable dans le domaine du développement de l'enfant et d'une expertise du travail avec les enfants dans le contexte de sa profession initiale (pédiatrie, psychologie infantile, psychiatrie, dentisterie, etc.).
Il faut aussi connaître un minimum au sujet de l'environnement social et culturel des jeunes patients, leurs goûts et dégoûts habituels, leurs centres d'intérêt quant aux livres, aux programmes télévisés et aux jeux vidéo et sur ordinateur. En ce qui concerne les patients vus en séances individuelles, les inductions hypnotiques réussies sont souvent celles qui reposent sur la connaissance des goûts et dégoûts particuliers du patient, ses zones de confort, ses préférences linguistiques, ses expériences passées et ses aspirations pour le futur. Parfois, une «résistance» inattendue à une technique demande un passage rapide à une autre technique.
Bref, un hypnothérapeute pour enfants doit tout d'abord être un thérapeute/clinicien pour enfants compétent. Les mêmes exigences s'appliquent aux chercheurs étudiant les phénomènes hypnotiques chez l'enfant. En comparaison avec les adultes, les enfants sont plus susceptibles de se tortiller et de gesticuler, d'ouvrir les yeux ou de refuser de les fermer et de faire des commentaires spontanés pendant l'induction hypnotique et peut-être même aussi durant la procédure hypnotique.
Bien qu'au premier abord ces comportements puissent paraître représenter de la résistance, ce n'est ni habituellement ni nécessairement le cas. Souvent, en gesticulant ou en ouvrant les yeux, l'enfant ne fait qu'adapter la stratégie d'induction à son propre style comportemental et l'hypnothérapeute averti s'adapte lui aussi en conséquence, renforçant ainsi positivement tout comportement dont a fait montre l'enfant et mettant ainsi en place une expérience «gagnant - gagnant» plutôt qu'une interaction problématique ou de confrontation.
lundi 7 janvier 2013
Intimidateur?
Fais-tu de l’intimidation?
Dr. Rémi Côté Ph.D., psychologue scolaire
Sur twitter @psyscolaire
Sans le savoir, tu fais peut-être de l’intimidation. Il peut parfois être pénible de se regarder dans le miroir de sa conscience et se poser cette question désagréable : « Est-ce que je suis violent envers les autres? » Il faut être très mature pour faire cet exercice d’autocritique et de poser un jugement sur ses propres actes. En fait, peu de jeunes y arrivent d’eux-mêmes et beaucoup me consultent pour cette raison.
« Faute avouée, à moitié pardonnée »
Ce vieux proverbe en dit long sur la nécessité de l’autocritique dans une société. Je souligne ici que je parle bien de l’autocritique positive, pas de l’apitoiement sur soi, de l’auto-sabotage ou d’un aveu d’impuissance qui mènerait plus à la dépression qu’à une réelle amélioration constructive de ses relations interpersonnelles et rapports à autrui. La démarche d’introspection permettra l’ouverture d’une première brèche vers l’autre. Et de cette ouverture, jaillira peut-être une lueur, une lumière qui pourra nous guider vers un plus grand respect de l’autre.
Mais que peut-on chercher dans l’intimidation? Dans mon langage de psychologue, je dirais que le jeune intimidateur cherche généralement à stabiliser le contrôle de ses perceptions de compétence et d’estime de soi.
J’entends ces expressions de la part de victime d’intimidation, « il cherche à rabaisser l’autre, pour mieux se comparer », « il se compare à moi pour m’humilier », « il prend plaisir à me culpabiliser », « il me manipule pour que je me sente inférieur ». Le point commun de tous ces témoignages c’est le besoin de grandeur, de reconnaissance de supériorité, présente chez l’intimidateur.
Si tu dis « Quand on se compare on se console », la question est « De quoi as-tu besoin de te consoler? »
À la source de ce besoin de reconnaissance extrême de l’intimidateur, se cache souvent une blessure « narcissique », une insulte, un abus subi par l’intimidateur lui-même. À travers son geste de violence, on peut donc voir une forme de vengeance. Mais pour l’intimidateur qui a peu confiance en lui, cette vengeance est dirigée vers des victimes plus faibles, plus vulnérables. C’est pourquoi, il importe de dénoncer notre intimidateur, car celui-ci se nourrit de notre silence et de notre peur. Si l’on s’affirme et le confronte, il fera probablement demi-tour. Cependant, il faut rester prudent, car certains intimidateurs peuvent paniquer devant la confrontation.
Est-ce que tu te reconnais? As-tu une estime de soi si faible que tu ressens constamment le besoin de te comparer aux autres et de les rabaisser. Est-ce que tu adoptes une attitude blessante envers les autres? Espères-tu ainsi être plus heureux en rendant les autres malheureux? Si tu as l’honnêteté de cette prise de conscience, tu as déjà fait la moitié du chemin, vers un meilleur équilibre et une meilleure santé mentale. Tu sais maintenant que tu dois agir pour améliorer positivement et reconstruire ton estime de soi, à travers tes projets et tes propres réalisations.
Par où commencer?
Le premier pas à faire c’est souvent le plus important, dans son énergie, sa direction, sa candeur. Aussi à toi l’intimidateur sur le chemin du repentir, sans te connaître, je te donne mon conseil. Va d’abord vers l’autre, vers celui que tu as offensé et présente lui des excuses, franches et honnêtes. Ainsi, tu auras au moins entamé le processus de réparation.
Ensuite, pour bâtir ton propre estime de soi, dirige-toi vers l’engagement communautaire. Donne du temps dans une cause locale, pratique le bénévolat, par exemple. Vas-y dans un esprit de respect de l’autre, dans le but d’apporter et de construire. Tu pourras alors développer ton estime de soi, améliorer tes habiletés sociales, ressentir la satisfaction de mériter le respect de tes pairs, sans l’arracher par la violence.
Petit à petit tu trouveras le courage d’ÊTRE TOI-MÊME.
Référence :
Tu intimides? http://moijagis.com/tu-intimides/
Intimidateurs et Intimidation
Fais-tu de l’intimidation?
Dr. Rémi Côté Ph.D., psychologue scolaire
Sur twitter @psyscolaire
Sans le savoir, tu fais peut-être de l’intimidation. Il peut parfois être pénible de se regarder dans le miroir de sa conscience et se poser cette question désagréable : « Est-ce que je suis violent envers les autres? » Il faut être très mature pour faire cet exercice d’autocritique et de poser un jugement sur ses propres actes. En fait, peu de jeunes y arrivent d’eux-mêmes et beaucoup me consultent pour cette raison.
« Faute avouée, à moitié pardonnée »
Ce vieux proverbe en dit long sur la nécessité de l’autocritique dans une société. Je souligne ici que je parle bien de l’autocritique positive, pas de l’apitoiement sur soi, de l’auto-sabotage ou d’un aveu d’impuissance qui mènerait plus à la dépression qu’à une réelle amélioration constructive de ses relations interpersonnelles et rapports à autrui. La démarche d’introspection permettra l’ouverture d’une première brèche vers l’autre. Et de cette ouverture, jaillira peut-être une lueur, une lumière qui pourra nous guider vers un plus grand respect de l’autre.
Mais que peut-on chercher dans l’intimidation? Dans mon langage de psychologue, je dirais que le jeune intimidateur cherche généralement à stabiliser le contrôle de ses perceptions de compétence et d’estime de soi.
J’entends ces expressions de la part de victime d’intimidation, « il cherche à rabaisser l’autre, pour mieux se comparer », « il se compare à moi pour m’humilier », « il prend plaisir à me culpabiliser », « il me manipule pour que je me sente inférieur ». Le point commun de tous ces témoignages c’est le besoin de grandeur, de reconnaissance de supériorité, présente chez l’intimidateur.
Si tu dis « Quand on se compare on se console », la question est « De quoi as-tu besoin de te consoler? »
À la source de ce besoin de reconnaissance extrême de l’intimidateur, se cache souvent une blessure « narcissique », une insulte, un abus subi par l’intimidateur lui-même. À travers son geste de violence, on peut donc voir une forme de vengeance. Mais pour l’intimidateur qui a peu confiance en lui, cette vengeance est dirigée vers des victimes plus faibles, plus vulnérables. C’est pourquoi, il importe de dénoncer notre intimidateur, car celui-ci se nourrit de notre silence et de notre peur. Si l’on s’affirme et le confronte, il fera probablement demi-tour. Cependant, il faut rester prudent, car certains intimidateurs peuvent paniquer devant la confrontation.
Est-ce que tu te reconnais? As-tu une estime de soi si faible que tu ressens constamment le besoin de te comparer aux autres et de les rabaisser. Est-ce que tu adoptes une attitude blessante envers les autres? Espères-tu ainsi être plus heureux en rendant les autres malheureux? Si tu as l’honnêteté de cette prise de conscience, tu as déjà fait la moitié du chemin, vers un meilleur équilibre et une meilleure santé mentale. Tu sais maintenant que tu dois agir pour améliorer positivement et reconstruire ton estime de soi, à travers tes projets et tes propres réalisations.
Par où commencer?
Le premier pas à faire c’est souvent le plus important, dans son énergie, sa direction, sa candeur. Aussi à toi l’intimidateur sur le chemin du repentir, sans te connaître, je te donne mon conseil. Va d’abord vers l’autre, vers celui que tu as offensé et présente lui des excuses, franches et honnêtes. Ainsi, tu auras au moins entamé le processus de réparation.
Ensuite, pour bâtir ton propre estime de soi, dirige-toi vers l’engagement communautaire. Donne du temps dans une cause locale, pratique le bénévolat, par exemple. Vas-y dans un esprit de respect de l’autre, dans le but d’apporter et de construire. Tu pourras alors développer ton estime de soi, améliorer tes habiletés sociales, ressentir la satisfaction de mériter le respect de tes pairs, sans l’arracher par la violence.
Petit à petit tu trouveras le courage d’ÊTRE TOI-MÊME.
Référence :
Tu intimides? http://moijagis.com/tu-intimides/
Fais-tu de l’intimidation? Dr. Rémi Côté Ph.D., psychologue scolaire Sur twitter @psyscolaire
Fais-tu de l’intimidation?
Dr. Rémi Côté Ph.D., psychologue scolaire
Sur twitter @psyscolaire
Sans le savoir, tu fais peut-être de l’intimidation. Il peut parfois être pénible de se regarder dans le miroir de sa conscience et se poser cette question désagréable : « Est-ce que je suis violent envers les autres? » Il faut être très mature pour faire cet exercice d’autocritique et de poser un jugement sur ses propres actes. En fait, peu de jeunes y arrivent d’eux-mêmes et beaucoup me consultent pour cette raison.
« Faute avouée, à moitié pardonnée »
Ce vieux proverbe en dit long sur la nécessité de l’autocritique dans une société. Je souligne ici que je parle bien de l’autocritique positive, pas de l’apitoiement sur soi, de l’auto-sabotage ou d’un aveu d’impuissance qui mènerait plus à la dépression qu’à une réelle amélioration constructive de ses relations interpersonnelles et rapports à autrui. La démarche d’introspection permettra l’ouverture d’une première brèche vers l’autre. Et de cette ouverture, jaillira peut-être une lueur, une lumière qui pourra nous guider vers un plus grand respect de l’autre.
Mais que peut-on chercher dans l’intimidation? Dans mon langage de psychologue, je dirais que le jeune intimidateur cherche généralement à stabiliser le contrôle de ses perceptions de compétence et d’estime de soi.
J’entends ces expressions de la part de victime d’intimidation, « il cherche à rabaisser l’autre, pour mieux se comparer », « il se compare à moi pour m’humilier », « il prend plaisir à me culpabiliser », « il me manipule pour que je me sente inférieur ». Le point commun de tous ces témoignages c’est le besoin de grandeur, de reconnaissance de supériorité, présente chez l’intimidateur.
Si tu dis « Quand on se compare on se console », la question est « De quoi as-tu besoin de te consoler? »
À la source de ce besoin de reconnaissance extrême de l’intimidateur, se cache souvent une blessure « narcissique », une insulte, un abus subi par l’intimidateur lui-même. À travers son geste de violence, on peut donc voir une forme de vengeance. Mais pour l’intimidateur qui a peu confiance en lui, cette vengeance est dirigée vers des victimes plus faibles, plus vulnérables. C’est pourquoi, il importe de dénoncer notre intimidateur, car celui-ci se nourrit de notre silence et de notre peur. Si l’on s’affirme et le confronte, il fera probablement demi-tour. Cependant, il faut rester prudent, car certains intimidateurs peuvent paniquer devant la confrontation.
Est-ce que tu te reconnais? As-tu une estime de soi si faible que tu ressens constamment le besoin de te comparer aux autres et de les rabaisser? Est-ce que tu adoptes une attitude blessante envers les autres? Espères-tu ainsi être plus heureux en rendant les autres malheureux? Si tu as l’honnêteté de cette prise de conscience, tu as déjà fait la moitié du chemin, vers un meilleur équilibre et une meilleure santé mentale. Tu sais maintenant que tu dois agir pour améliorer positivement et reconstruire ton estime de soi, à travers tes projets et tes propres réalisations.
Par où commencer?
Le premier pas à faire c’est souvent le plus important, dans son énergie, sa direction, sa candeur. Aussi à toi l’intimidateur sur le chemin du repentir, sans te connaître, je te donne mon conseil. Va d’abord vers l’autre, vers celui que tu as offensé et présente lui des excuses, franches et honnêtes. Ainsi, tu auras au moins entamé le processus de réparation.
Ensuite, pour bâtir ton propre estime de soi, dirige-toi vers l’engagement communautaire. Donne du temps dans une cause locale, pratique le bénévolat, par exemple. Vas-y dans un esprit de respect de l’autre, dans le but d’apporter et de construire. Tu pourras alors développer ton estime de soi, améliorer tes habiletés sociales, ressentir la satisfaction de mériter le respect de tes pairs, sans l’arracher par la violence.
Petit à petit tu trouveras le courage d’ÊTRE TOI-MÊME.
Suite à la parution de ce texte on m'a invité à parler de l'intimidation à "LCN Matin" le samedi 26 janvier 2013. Je me suis filmé à la télévision... Voici ce que ça donne:
Référence :
Tu intimides? http://moijagis.com/tu-intimides/